Un peintre amateur de hard-rock, son épouse et leur fille ado au look aussi hard que son père, ont l’opportunité d’emménager dans une grande maison pastorale bon marché, mais très vite l’inquiétant ancien occupant s’intéresse à eux tandis qu’une force maléfique imbibant l’artiste au travers de ses créations engage une plongée collective dans le cauchemar.
Ce qui parait démarrer comme un énième film de possession par une maison hantée ou par un vilain-démon-pas-beau caché quelque part, s’avère un vrai petit bijou de tension progressive. Véritable incarnation d’un chorus artistique revendiqué, le film devient la mise en images d’un formidable concert de rock métal qui durerait 1h25, enivré par le déploiement des éblouissantes peintures surréalistes sombres de Stephen Kasner. Si l’on rajoute que ledit clip a la finesse de présenter un scenario relativement cohérent, avec logique et chute, une savante plongée dans la manipulation psychopathique, un voyage dans l’oppression menée par des acteurs qui assurent, alors les amateurs de peintures abstraites psychédéliques, de rock et d’épouvante devraient en sortir tant touchées que ravis.