The Host par Aurélien Boucher

À Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l'immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l'arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du. Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu'à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage. Le snack démoli, Gang-du tente de s'enfuir avec sa fille, mais il la perd dans la foule paniquée. Quand il l'aperçoit enfin, Hyun-seo est en train de se faire enlever par le monstre qui disparaît, en emportant la fillette au fond de la rivière. La famille Park décide alors de partir en croisade contre le monstre, pour retrouver Hyun-seo...

THE HOST est un très bon film de Bong Joon-Ho bien que loin de figurer parmi mes préférés du réalisateur, ainsi qu'une des principales référence de film de monstres dans le cinéma coréen.

L'histoire est très bonne, sur un père de famille tenant un petit snack qui va devoir sauver sa fille d'un monstre créer par des produits toxiques.

C'est une bonne intrigue classique mais très efficace, avec un mélange d'horreur (notamment les scènes dans les égouts où est retenu la fille), d'action et également d'humour avec la famille Park, en plus du message écologique (bien que pas très appuyé ici) et surtout de la critique du gouvernement, avec ce dernier qui contrôle la population en mettant de la présence d'un virus causer par la créature.

Le casting et les personnages sont très bons, avec en tête la famille Park qui est très bonne et attachante, avec de l'humour et surtout du drame entre eux (avec Gand-du qui est rejeté par son frère et sa sœur du fait qu'il est échoué à garder sa fille après de lui).

Et les scènes avec le monstre sont très efficaces.

La réalisation est très bonne et immersive, avec une très bonne ambiance visuelle ainsi que la manière de mettre en scène le monstre. Par contre, on ressent des limitations techniques et on peut voir un peu trop la synthèse du monstre.

Et la musique est très bonne.

Un très bon Bong Joon-Ho.