Certains films n’attirent pas vraiment le public, passent inaperçus, alors qu’ils se distinguent de la masse du genre.
« The House at the End of Time » reste relativement sobre, alors que les thèmes abordés sont divers. La première partie nous fait croire à un banal film de maison hantée, on termine sur des révélations sacrément bien amenées.
Après avoir été accusée du meurtre des siens, et avoir purgé sa peine, Dulce, 30 ans plus tard, retourne dans sa maison pour en découvrir ses secrets…
Tous les phénomènes classiques de la maison hantée sont utilisés : portes qui claquent, poignées qui bougent, ombres furtives, mais dès que l’intrigue est posée, on se retrouve embarqué dans des dimensions différentes qui vont apporter beaucoup plus de profondeur.
Le réalisateur parvient à utiliser la lumière avec des jeux d’ombres, tout en contrôlant sa caméra dans des petits espaces, et fait de son film une œuvre originale. Les scènes de 1981 sont filmées avec de bougies et de lampes à huile, pour montrer la luminosité, l’amour qui se dégage de cette famille.
Alors que les scènes de 2011, sont froides et sans chaleur, reflet des sentiments de Dulce.
En proposant cette alternance entre les deux époques ce film fantastique met l’accent sur les secrets en divulguant peu à peu les pièces du puzzle, tout en maintenant une tension dramatique. Le scénario se révèle riche en rebondissements avec un final aux révélations inattendues.
https://julitlesmots.com/2020/08/13/the-house-at-the-end-of-time-de-alejandro-hidalgo/