The House of the Devil par iamLexou
The House of the Devil est l’histoire de Samantha, une mignonne collégienne qui répond à une offre de gardienne d’enfants, question de ramasser de l’argent pour son nouvel appartement. Son amie sceptique Megan l’amène en voiture à travers les bois et la laisse devant une gigantesque maison victorienne ayant comme propriétaire un vieux couple étrange avec des plans particuliers pour célébrer un événement rare : une éclipse lunaire qui aura lieu plus tard dans la nuit. Ayant désespérément besoin d’argent, Samantha accepte de rester en leur compagnie même lorsqu’elle se rend compte qu’il n’y a pas de bébé…
Le film se passe dans les années 80, on y retrouve ces vieilles bagnoles sans électronique, les walkmans qui ne se cassaient pas facilement. Le générique à la Santa Barbara montre que Ti West voulait un film old school. Ça marche plutôt bien, ça en est même plaisant.
Le film commence lentement, très lentement, trop lentement. On a envie de passer quelques chapitres pour en venir au fait. On doit attendre une quarantaine de minute pour voir quelqu’un être dézinguer. Bon, je vous l’avoue, c’était une très bonne scène. Les effets spéciaux sont vraiment géniaux. On dirait du Tom Savini (Zombie, Texas Chainsaw 2…).
Plus le film avance, plus on croirait qu’on visite une maison pour l’acheter, elle ouvre les placards, regarde dans le frigo, montre au premier étage, fouille toutes les pièces. Ça prend presque ¾ du film. On nous aurait collé Valérie Damidot, ça aurait fait un très épisode de D&CO.
Lorsque l’on rentre dans le vif du sujet, c’est-à-dire à la fin, on est confronté à un pétard mouillé bourré d’incohérences et de scènes faciles. On n’y croit plus, on se demande ce qu’il se passe et comment on peut en arriver là.
La fin déçoit, jusqu’à la petite révélation avant de générique.