The Impossible par Johannes Roger
Ils sont beaux, ils sont blonds, ils sont riches et heureux. Ils ont donc bien mérité le Tsunami qui va rabaisser leur arrogance occidentale. Plus sérieusement, je n’ai jamais aimé le genre film catastrophe, celui-ci avait pourtant pas mal d’atouts pour me plaire, un bon casting, un metteur en scène dont j’avais beaucoup aimé le premier film (l’orphelinat). Hélas, passé la spectaculaire scène d’ouverture, et la partie survival plutôt réussie, le film sombre dans le mélodrame tire larme et redondant. L’accompagnement musicale en fait des caisses dans le pathos, ce qui n’arrange rien. Reste quelques belles scènes chocs, et des comédiens investis. Mais dans l’ensemble « The impossible » étire en longueur son mince récit et camoufle le tout sous pas mal de poudre au yeux.