De l'art à l'art-naque !

Kill + Uma Thurman + Samuel L. Jackson = ? Ben oui t'y as pensé avoue. Y'a pas plus Tarantinesque que cette association.

Alors garde ton calme, si c'est ce que tu es venu chercher, la désillusion va être grande. Mais dans ma grande mansuétude, il faut avouer quand même que le moment est agréable.

Alors oui, ça cabotine à fond, presque jusqu'à l'agacement, pour nos deux têtes d'affiches mais le scénario, après quelques mouvements de rames pour que les choses se mettent en place, permet de nous délecter de certains moments tout en tournant en dérision le côté lucratif de l'art, sa futilité, son exubérance, son arrogance, sa fausseté et son avidité. On est plus proche de la vaste blague improbable que du pamphlet mais l'assocation entre art et art-naqueurs réussit à rendre le tout appréciable. Et sans avoir jamais été formidable, Joe Manganiello n'en reste pas moins sympathique dans son rôle de tueur dépassé par sa soudaine notoriété.

Un petit thriller sympathique aux accents comiques et au scénario qui fonctionne, bien qu'un poil capillotracté; une espèce de mix entre Velvet Buzzsaw et Get Shorty à la sauce DTV.

Tin nin nin nin nin nin nin Bagman !