Le bus infernal
D'après une histoire vraie Matthew McConaughey incarne un chauffeur ayant conduit un bus remplit de gosses à travers un brasier immense. En 2018 le Nord de la Californie a connu des incendies...
Par
le 5 oct. 2025
5 j'aime
2
Voir le film
Le film *The Lost Bus* frappe par une esthétique visuelle très ambitieuse : la caméra, souvent au sol ou très proche des personnages, fait penser aux codes des films d’horreur — on ressent la menace, la lourdeur, la claustrophobie. Dès le début, le personnage principal confesse son incapacité à aller au bout des choses, cette peur de ne pas terminer, de ne pas sauver, et c’est tout l’enjeu dramatique : il doit surmonter cette impuissance.
Ce qui est pertinent dans ce film, c’est la manière dont il jongle entre grand spectacle et drame intime. L’action cataclysmique — l’incendie, les flammes qui encerclent le bus, le chaos environnant — est toujours contrebalancée par des moments de doute, de faiblesse, des échanges humains. On ne se contente pas de montrer le danger : on montre celui qui tremble, celui qui doute, celui qui résiste.
Le film est inspiré d’une histoire vraie — le terrible incendie du Camp Fire de 2018 en Californie — ce qui ajoute un poids très réel à ses scènes. Le réalisateur Paul Greengrass utilise un style quasi documentaire par moments, avec des plans très ancrés dans l’immédiateté : la fumée qui envahit tout, la lumière vacillante, les respirations difficiles.
Ce mélange entre réalité atroce et cinéma de spectacle évoque, pour moi, *La Tour infernale* (1974) : l’idée d’une catastrophe massive, d’une mise en scène très visuelle, d’un danger omniprésent qui force les personnages à s’unir, à agir malgré la peur. *The Lost Bus* apporte une modernité dans la mise en scène — effets de feu, étouffement, panique, routes bloquées — mais conserve ce côté “film catastrophe classique” où l’urgence, la survie, le sacrifice, sont au cœur du récit.
Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est qu’il y ait longtemps que je n’avais pas vu un film de ce type qui tienne le niveau dans sa dimension visuelle spectaculaire ou audio (Dolby Atmos avec le système qui va bien). Quand bien même certaines scènes sont amplifiées pour le drame, l’émotion passe, la tension est réelle, on sent le poids des décisions et de quelles décisions à prendre ?
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2025
Créée
le 5 oct. 2025
Critique lue 61 fois
D'après une histoire vraie Matthew McConaughey incarne un chauffeur ayant conduit un bus remplit de gosses à travers un brasier immense. En 2018 le Nord de la Californie a connu des incendies...
Par
le 5 oct. 2025
5 j'aime
2
The Lost Bus se trimbale la caution histoire vraie avec ce que ça implique de personnages lisses et de scénar sans accrocs qui voient la veuve et l’orphelin s’en sortir. Ça ne manque pas, et...
Par
le 7 oct. 2025
3 j'aime
The Lost Bus - Au cœur des flammes, réalisé par Paul Greengrass, est un film de survie intense et efficace, basé sur l'histoire vraie du chauffeur de bus Kevin McKay et de l'institutrice Mary Ludwig...
Par
le 6 oct. 2025
3 j'aime
j'ai bien aimé la photographie, la baston dans la boite de nuit, la flic, le rythme et certains plans... il y avait une atmosphère de Batman et Blade runner. bref pas aussi nul que certain·es...
Par
le 4 mai 2025
2 j'aime
2
1 pour le jeu de Stéphane Caillard et Nassim Lyes.Guillaume Canet est médiocre dans son jeu, vide.Le scénario vide.Autrement si vous voulez le voir, le lendemain de teuf, cela doit être bien.
Par
le 11 janv. 2025
2 j'aime
WOWCela fait des années que je n'avais pas vu un tel épisode de SF.Cela doit remonter à BG !Je n'en dis pas plus mais regardez cette série, elle s'améliore de saisons en saisons.Reste 3 épisodes de...
Par
le 4 sept. 2025
2 j'aime