Love Bitch
Depuis que la folie post-moderniste s'est emparée de nos salles de cinéma, il n'est pas inhabituel de voir surgir des œuvres cherchant à revisiter certains pans du cinéma, voire des carrément des...
Par
le 7 juil. 2022
7 j'aime
5
Depuis que la folie post-moderniste s'est emparée de nos salles de cinéma, il n'est pas inhabituel de voir surgir des œuvres cherchant à revisiter certains pans du cinéma, voire des carrément des films pour les plus audacieux, afin de parler de notre époque actuelle et de ses changements. The Love Witch fait indubitablement partie de ses œuvres. Trop rarement pour le meilleur, trop souvent pour le pire.
Monteuse, compositrice, décoratrice, costumière, scénariste, productrice, réalisatrice. Les nombreuses casquettes d'Anna Biller sur The Love Witch la raccroche à la branche des réalisateurs multi taches dont John Carpenter est le chef de file.
En tricotant un film autour d'une femme atteinte d'un trouble de la personnalité borderline s'imaginant en sorcière et cherchant l'amour après une relation passée destructrice, Anna Biller cherche à mettre en scène un film aux accents vintage rendant hommage aux giallos ainsi qu'à l'imagerie fantastique des 60's.
Passée une exposition assez laborieuse, le film semble tourner un peu à vide, faisant état d'un concept dépassé par une ambition que Biller ne semble pas avoir les moyens suffisant pour combler. La réalisatrice a beaucoup de choses à dire et beaucoup de thème à explorer, malheureusement, en plus de ne maîtriser aucun de ses thèmes, elle parvient à encore plus maltraiter ses sujets de réflexion qu'un étudiant qui viendrait tout juste de suivre ses deux premières semaines en fac de sociologie.
Au final, qu'est-ce que The Love Witch sinon un échec dans l'harmonisation entre son fond et sa forme face à ses ainés, ce qui rappellerait presque l'hommage ambitieux et raté lui aussi (et pourtant un poil supérieur) qu'était Barbarian Sound Studio.
On aura beau nommer les ersatz "hommages" pour ne froisser personne, il restera toujours préférable de se reporter au matériau original (ou leurs parodies porno, pour les plus déviants).
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Boires et déboires d'un cinéphile 2022: Le vin est tiré, il faudra le boire... et Boires et déboires d'un cinéphile en couple (des maths)
Créée
le 7 juil. 2022
Critique lue 238 fois
7 j'aime
5 commentaires
D'autres avis sur The Love Witch
Depuis que la folie post-moderniste s'est emparée de nos salles de cinéma, il n'est pas inhabituel de voir surgir des œuvres cherchant à revisiter certains pans du cinéma, voire des carrément des...
Par
le 7 juil. 2022
7 j'aime
5
Elaine est une jolie sorcière qui fume et qui aime beaucoup la couleur rouge. Elle emménage dans une belle maison de style victorien pour un nouveau départ, après que son mari l’ait quittée, selon...
Par
le 29 mars 2017
2 j'aime
Oui c'est mal rythmé et l'histoire suit son cours sans aucune surprise. Mais c'est le style qui fait le charme du film ! Les effets sont kitsch assumés et c'est sympa de voir un film de sorcière...
Par
le 19 déc. 2018
1 j'aime
Du même critique
*ATTENTION, LA LECTURE DE LA CRITIQUE SUIVANTE PEUT NECESSITER UN MINIMUM DE SECOND DEGRE ET HEURTER LES MINEURS* Françaises, Français, Belges, Belges, SensCritiqueuses, SensCritiqueurs, Salut ma...
Par
le 22 mai 2013
125 j'aime
52
SensCritiqueurs, Senscritiqueuses, Pas de vannes, pas d'éloges gratuites. Juste MON film préféré: intouchable, innovant, immersif, émouvant. Pour tous les cinéphiles du monde, voici le cadeau de papa...
Par
le 28 févr. 2014
111 j'aime
1
... (au poil de couille près) Mes chers amis. Nous sommes réunis en ce jour pour célébrer deux événements. D'une part le dernier viol en date du mythe du vampire. Le viol qui fera comprendre au monde...
Par
le 8 oct. 2014
104 j'aime
33