le 8 juin 2016
Poison Girl
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Je ne vais pas faire de longue tirade bourrée d'adjectifs pompeux. Je ne vais pas m'étouffer en métaphores vides de sens et conscendantes. Je dirais simplement qu'il n'y a rien de plus désagréable qu'un film qui le fait à votre place. Durant plus d'une heure, vous aurez l'impression que le réalisateur vous hurle au visage que si, son film est profond et que, malgré votre intellect limité, il faut impérativement user de vos ressources pour en tirer une analyse partielle. La réalité ? On ne force pas la subtilité, la subtilité est un art qui découle naturellement du talent du chef d'orchestre. C'est tellement forcé, tellement masturbé intellectuellement qu'on ne peut ressentir que l'élan narcissique désespéré derrière ce joyeux n'importe quoi. La check-list du "on va choquer pour choquer" est également de mise histoire de rafler quelques recompenses pompeuses ici et là, pour au final aboutir à un produit vide de sens et d'intérêt. Même la promesse visuelle et d'esthétisme en fait trop et force sur ce symbolisme à tout va.
Créée
le 24 févr. 2018
Critique lue 242 fois
le 8 juin 2016
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