Poison Girl
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Une meuf vouée à être la boss du game dans le mannequinat essaye de le devenir. Enfin en gros c'est ça si je veux limiter le spoil. Donc en soit l'histoire est assez simple, on se doute que ça va pas toujours être tout rose pour y arriver (jamais d'ailleurs) et qu'elle vivra quelques péripéties, mais le récit est enrichi de passages carrément originaux et parfois ultra chelou mais totalement adapté au film et à son atmosphère boite de nuit slash filtre Snapchat. D'ailleurs la photographie est vraiment top, tous les plans sont méga biens travaillés, avec toujours pleins de lumières différentes, lissant tous les décors, tous les visages, ne filtrant que la perfection et la beauté. Car avant tout c'est un film sur la beauté et sur ce qu'elle peut entrainer dans un milieu où elle permet de gagner du biff. Du coup on a une Elle Fanning excellente, dans le rôle de la belle et innocente Jesse comprenant rapidement que toutes les autres femmes la jalousent mais qui a des phases "je vois des triangles" elle est en PLS devant des formes chelous c'est le coté cinéma symbolique de Winding Refn mais on comprend quedal le pauvre. Enfin ça apporte un coté électro pop genre clip de Britney ère "femme en perdition" c'est joli mais après la signification voilà quoi… Les trois autres femmes principales sont toutes très bien dans leurs rôles, avec chacune des particularités différentes qui font qu'elles envient Jesse et le montrent bien dans le peu de dialogue que présente le scénar. En fait tout le film est constitué de long plan, souvent des gros plans sur les visages, avec très peu de dialogues ou du moins des temps de réflexion forcés à mort genre ils attendent tous 16 ans pour répondre à une question, mais ça doit encore être un délire de symbolique et tout le bordel. Tout ça sur une excellente musique de Cliff Martinez (qui avait déjà signé la superbe BO de Drive) constituée essentiellement de basses et de son strident style instrument électrique des années 70 mais totalement en harmonie avec le film. La musique de l'intro est d'ailleurs en train de m'enjailler à l'heure où j'écris cette merde (on est d'accord pour dire que cette critique est nuuulle. Bon après ça fait longtemps je suis pas allé au cinéma du coup faut que je retrouve le rythme. Les rageux diront que c'est parce que je révisais le Bac, les vrais comprendront que c'est parce que je ne voulais pas aller au ciné seul et que tout le monde "révisais" son Bac MA BITE OUAIS T'AS CRU JE VOYAIS PAS LE PETIT ROND VERT SUR FB???!!!). Bref malgré quelques faux rythmes à cause des délires fluos et des logos de Zelda, c'est plutôt un bon film, ultra stylisé et visuellement magnifique, jouant avec les corps et les décors assez intelligemment, et n'hésitant pas à partir en couille. Parce qu'il faut l'admettre, même si elle est brillante de génie, la fin est clairement un gros zbeul!! Je respecte NWR de ouf après avoir vu ça. Tu penses l'histoire va faire passer un pseudo message sur l'utilisation de la femme et tout et tout, mais le mec il va plus loin il s'en bat les couilles des messages il nique toutes les règles ça m'a bien fait rire. Donc oui c'est un bon film, après je suis d'accord que tout le monde ne peut pas aimer mais bordel il faut quand même admettre que Winding Refn a du talent…
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Créée
le 20 déc. 2016
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