Quelle déception que ce nouveau film de NWR...

Un film poussif, prétentieux et égocentrique, dès le générique, ou apparait la signature de Mr Refn "NWR" sous le titre, à la manière d'un grand peintre.
Et c'est ce qu'est ce film, une vaste fresque, une grande peinture sans âme, une succession de tableau aux couleurs riches. Mais le voila le problème, même si les arts communiquent entre eux, la peinture reste la peinture, et le cinéma ... Le cinéma.
Le scénario n'est qu'une grande ligne droite sans surprise, une autoroute bordée de murs antibruit sur lesquels résonne les sons de synthés, une évolution du personnage des plus banale. Sauf peut être la fin, touche de folie et de réflexion dans ce film terne et plat.
On comprend tout, on voit clair dans ce film, beaucoup trop clair. Où est passé toute la complexité de NWR? Rappelez vous d'Only God Forgives, ou de Valhala Rising. Ou est le bien, le mal? Que pensent les personnages? Qu'ont ils dans la tête? La richesse de l'écriture de Refn bien sur. Des personnages aux multiples facettes, complexes et entier, déambulant dans les affres de scénarios abscons, simples, mais pourtant si compliqués, ou l'on finissait par se perdre avec le personnage, et avec délectation.
Mais ici, rien. Des personnages simplistes qui ne montrent aucune évolution, qui ne cachent rien, que leur anthropophagie.
Jesse ( Elle Fanning ) est a l'image de Refn, une fois consciente de sa beauté, elle laissera de coté son intériorité, sa profondeur, tout comme Refn nous a laissé tomber dans ce film, au profit de la beauté picturale, superficielle. Le marché du cinéma est a l'image de la mode Nicolas, et fais attention aux cannibales.


      Bon, quand même un point positif, le choix d'Elle Fanning, notre démon des néons. Considérée comme une beauté parfaite dans le film, non pas pour sa plastique de rêve, ni pour son jolie minois, mais pour son "regard de biche apeurée". Une réflexion sur la vrai beauté, une beauté peut être un peu moins superficielle qu'il n'y parait. Enfin un vrai angle de réflexion dans ce film?
kataraxe
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le 17 juin 2016

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kataraxe

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