• Regarder le bon côté des choses, personne n'a été blessé.

  • Les gens ont été blessés !

  • Je dis... je pense qu'ils sont morts rapidement. Je ne pense donc pas qu'ils ont été blessés.



Le réalisateur Shane Black réunis avec "The Nice Guys " tout ce qui fit sa gloire scénaristique d'antan, avec des oeuvre comme "Last action héros , Le dernier Samaritain , L'arme fatale ..." et en tire chaque parcelle bénéfique pour le condenser dans son long métrage aux allures d'intrigue policière bien musclée et bien tumultueux réunissant comme très souvent avec lui un duo de choc bien explosif et burlesque à la répartis toujours autant aiguisé. Autant dire que le premier style et amour de Shane Black est ce qui structure de A à Z cette aventure. L'intrigue est des plus sympathique et en plus d'être amusante ce permet d'exploré maniablement l'Amérique des années 80 sous toute ces coutures avec la politique gouvernementale, la corruption, l'argent, la drogue, les écolo, la pornographie ... rien en réchappe. Et comme pour le dénoncer et s'en amuser le fond est toujours abordé avec légèreté comme pour prouver qu'autrefois tout ceci était monnaie courante et ne choquait au final pas vraiment grand monde.


L'histoire est rondement mené et passe avec aisance d'enquête policière à séquence d'action bien viril à la comédie impétueuse et arrive tout du long à jongler parfaitement entre ces 3 points. Bien qu'il soit malheureusement à dénoté un petit manque de rythme à quelques endroits l'intérêt lui ne faiblis pas un instant grâce à un bon nombre de situation abracadabrant. The Nice Guys est un film qui doit être consommer avec bonne humeur pour être bien apprécié à sa juste valeur car il est un cocktail vraiment clownesque, un véritable trip sous poudré d'un zeste de bourbon, de femme, de drogue, et de personnage bien savoureux


Certain moment sont hilarant à souhait, je retiens en particulier la séquence de l'ascenseur ou nos deux héros arrive en mode ""ont vient te sauver !"" et reparte finalement la queue entre les jambes tremblant de tout leurs corps en voyant plein de gens se faire tuer. Il est à noter que beaucoup de scène sont irrévérencieuse et ne mette pas du tout les protagonistes principaux en situation de glorification comme l'acte de la négociation pour le travail d'équipe qui ce fais dans les toilettes public en situation pas confortable du tout ou encore de part l'arnaque infligé par Ryan Gosling à ses clients, ou même de par l'éducation de sa fille... Mais c'est justement ce qui fais le charme de cet univers qui est corrompue de bas en haut et qui n'épargne personne.


Et pourtant il est à noté que dans tout ce désarroi ce cache une mise en scène vraiment excellente et subtilement maligne, car elle masque en son fond énormément de détail et d'information. Dans chaque plan si l'on fais bien attention l'ont vient à trouver en arrière plan un bon nombre de références à d'autre oeuvre du cinéaste mais également à quelques état de vérité sur l'histoire américaine. L'image est belle et livre bon nombre de coloration épidermique ajoutant un contraste disco bienvenue. L’atmosphère insufflé par cette Los Angeles la fais vraiment mouche et nous livres à merveille une épopée des plus décadente avec des décors soigné et totalement imprégné de cette époque. Les costumes sont funk et disco et colle bien avec tout ce bourbier. Le plus incisif vient sans aucun doute de la narration qui est vraiment succulente. Chaque réplique ce délecte avec appétit, c'est direct, cru, et ça va droit au but à coup de clash qui na pas peur de dire ce qu'il y a à dire. On reconnais bien la fameuse schématique narrative des long métrage "L'arme fatale". Quand l'immoralité ce transforme en suave bien délicate, cela devient la voie de salut pour Shane Black.


La bande originale disco-funk en imposent et elle est signé par le duo John Ottman et David Buckley qui ont fait un boulot plus que satisfaisant sur l'ensemble des titres et qui sont à l'origine du thème principale de The Nice Guys. Ils ont parfaitement su s'entourer d'artistes soul-disco tous plus talentueux les uns des autres tel que "" Al Green, Wind & Fire, Kool & The Gang, Rupert Holmes..."" Ma piste préféré est sans aucun doute Disco Party Fight. Une chose est certaine c'est que les différents titres colle parfaitement à l'univers déployé et viennent agréablement bonifier le tout. Ryan Gosling est sans aucun doute celui qui surprend le plus. Je ne suis pas un gros fan ni un détracteur de cet acteur, mais la je l'ai trouvé réellement impliqué, crédible et drôle sous les traits de Holland March. Ce personnage résume à lui seul les défauts d'un père, de lâcheté, et de dépravation qu'un homme puisse atteindre. Il est sans aucun doute la grosse plaie ouverte de The Nice Guys. L'image de beau gosse blond charmeur est ici parfaitement déconstruite. Ryan Gosling enchaîne avec délectation des séquences toute plus farfelue les unes des autres à coup de petit cris suraigus tordant. Vient ensuite son collègue le bien massif Russell Crowe qui visiblement à pris un peu de poids qui dans le rôle de Jackson Healy incarne un distributeur de bonne grosse mandale qui fais vraiment plaisir à voir. Joué avec tant de légèreté (chose rare pour cet acteur) ce qui fait que le comédien se met facilement à l'aise et réussit même à être drôle. Son rôle de gros bras et des plus amusant et c'est sa relation avec la fille de Holland, "Holly" qui vient apporter un peu de tendresse à son protagoniste. Le reste du casting est ma foi vraiment pas mal du tout. J'ai bien apprécié l'acteur Bommer Matthew qui sous le visage du bad guy me rappelle physiquement le comédien Henry Cavil.


CONCLUSION :


The Nice Guys est une excellente comédie policière qui réussi à mettre en avant un duo fusionnel qui fais des étincelles servis par un Ryan Gosling méconnaissable et un Russel Crow loin de ces sentiers battu. Un beau mélange d'action, d'énigme, et d'humour bien trouvé le tout agrémenté d'une bonne grosse dose de dépravation et d'un fond de kitch. Cela faisait un moment que le cinéaste Shane Black faisait du sur place et il est intéressant de le revoir renoué à nouveau avec ce qui fut autrefois son succès, surtout que ce qui viendra après ne sera pas terrible non plus.



Ce film doit avoir une suite ...


B_Jérémy
8
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le 31 oct. 2018

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