Procès d'intentions
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
le 28 mai 2023
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Le phallus rouge permet de comprendre à quel point le déterminisme social est important au Bhoutan et combien le poids du patriarcat pèse d'un poids insoutenable pour les nouvelles générations de femmes. Le premier film de Tashi Gyeltshen ne cherche cependant pas à s'ériger en plaidoyer féministe, même s'il en épouse quelques contours, étant plutôt contemplatif et taiseux et ne rechignant pas à arborer la parure de l'onirisme. La lenteur du film est tout de même excessive et malgré un goût certain du réalisateur pour les belles images, il n'est pas outrancier de dire que son rythme est assez propice à l'engourdissement progressif du spectateur. Le cinéma du Bhoutan a montré ces dernières années un certain dynamisme, encore faut-il qu'il démontre qu'il sait s'affranchir d'un certain nombre de constantes de films dits "de festival".
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Créée
le 18 mars 2019
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Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
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Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
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