Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Geek de premier ordre, je dois avouer qu'un film sur une figure aussi emblématique de ces dix dernières années m'a tout de suite tapé dans l'œil. Oui, je plaide coupable, je suis inscrit sur Facebook, je l'utilise quotidiennement et découvrir les origines assez floues de ce cyber-carton m'a fortement intéresse.

L'histoire, on ne la connait que par les "on dit" et les procès. Alors s'immerger dans cette aventure contemporaine de réussite professionnelle par un jeune étudiant d'Harvard pourra passionner plus d'un d'entre vous.

Attention toute fois, les dix premières minutes du film ne sont pas d'une totale accessibilité. Mais c'est assez intéressant de voir ce jeune Mark pirater les sites des bâtiments de sa fac et créer un site de comparaison des filles du campus s'est avéré être d'une jouissance sans nom. (Oui, je sais je suis informaticien...)
Mais après dix minutes, le film quitte cet aspect geek pour redevenir compréhensible aux commun des mortels.

L'esthétique en général est très bien conçue, le style Fincher pour un film résolument réaliste et vrai ressort à un niveau agréablement sensible. La réalisation est intelligente, souple, on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Sans vouloir trop spoiler, Fincher le chef d'orchestre arrive à nous faire tourner la tête entre les différentes facettes du personnage de Mark. Et même si Mark Z, le vrai n'a pas vraiment apprécié le film, je trouve qu'il ne s'en tire pas trop mal du tout et que son image ne sera pas ternie outre mesure par rapport à ce qu'elle a déjà subit.

Palm d'or pour Jesse Eisenberg que j'avais découvert dans Zombieland. Pas la peine de dire que malgré un bon film, je n'avais nulle attente sur ses capacité d'acteur. Mea Culpa ! Dans ce film, il crève littéralement l'écran. On arrive à ressentir la force de conviction et le doute entre ses yeux et son regard.

Je m'abstiendrai de commenter la performance de Justin Timberlake. On dira juste qu'on lui souhaite de retourner très vite en studio... d'enregistrement...

bref, un film à voir, par curiosité, par envie, par nécessité, par amour ou par jalousie, mais un film à voir quand même !
Il ne reste plus qu'à vous trouver un prétexte ...
Foxynoux
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste

Créée

le 15 oct. 2010

Critique lue 308 fois

Foxynoux

Écrit par

Critique lue 308 fois

D'autres avis sur The Social Network

The Social Network
Sergent_Pepper
9

Around the crowd in a day.

Alors que Fincher optait dans Zodiac pour la distance et l’atonie comme remède à l’hystérie souhaitée par un psychopathe, le sujet qu’il aborde dans The Social Network va impliquer un changement de...

le 28 déc. 2014

114 j'aime

5

The Social Network
Torpenn
5

Fincher et les malheurs du trou du cul...

Le héros de ce film est un trou du cul, ce n'est pas moi qui le dit mais sa copine qui le largue au début du film dans une scène très pénible qui a pour seul intérêt la confirmation du postulat sus...

le 1 nov. 2010

100 j'aime

338

Du même critique

The Social Network
Foxynoux
9

Moi, ma vie, mon site !

Geek de premier ordre, je dois avouer qu'un film sur une figure aussi emblématique de ces dix dernières années m'a tout de suite tapé dans l'œil. Oui, je plaide coupable, je suis inscrit sur...

le 15 oct. 2010

The Big Bang Theory
Foxynoux
10

Et Dieu créa Sheldon...

J'ai définitivement arrêté de regarder la télévision il y a de celà plusieurs années. Et je fut surpris de constater que l'on pouvait créer un divertissement si original et si réaliste à la...

le 22 sept. 2010

La Vie est belle
Foxynoux
10

Roberto ce conteur

Quelle meilleur moyen que le rire pour cacher à son fils, l'horreur qu'il est en train de subir ? Benigni retrace un portrait original d'un juif envoyé à Auschwitz durant la deuxième guerre mondiale...

le 22 sept. 2010

1