Et si, un jour, un inconnu frappait à votre porte… pour vous dire que votre enfant n’est pas le vôtre ? C’est sur cette idée intrigante que repose The Stranger in My Home, thriller psychologique avec Sophia Bush dans le rôle d’Ali, une mère de famille confrontée à une vérité bouleversante : selon cet homme troublant, leurs filles ont été échangées à la naissance.
Le pitch est efficace, presque angoissant, et la première partie du film installe un vrai malaise. La tension monte doucement, et on s’interroge : qui ment ? Qui dit la vérité ? Que cache cette histoire ? Sophia Bush incarne avec justesse une mère déstabilisée mais combative, bien qu’elle soit souvent freinée par un scénario qui tourne en rond.
Malheureusement, après ce bon départ, le film s’enlise. L’écriture devient convenue, les dialogues peu subtils, et certains rebondissements sont tirés par les cheveux. Les personnages secondaires sont peu exploités, les émotions restent en surface, et le tout manque de crédibilité sur la fin. On sent un potentiel inexploité, comme si le film n’assumait jamais pleinement son genre ni sa noirceur.
Visuellement, c’est propre, mais sans grande personnalité. Et si certaines scènes font leur effet, l’ensemble reste trop sage pour marquer durablement.