The Vampire Bat par Jean-Luc-Godzillard

Un petit film de vampire avec, dans un second rôle, une Fay Wray pas encore intronisé Scream Queen via King-Kong, ça se tente. Et concrètement, on a pas à être déçu du voyage. Parce que c'est certes assez cheap, mais le film se permet quelques originalités, notamment via un twist pas super bien amené mais efficace, et excusant les touches d'humour bof-bof qui parsèment le film. Aussi parce que, si il ne nie as pour autant sa dimension fantastique, The Vampire Bat joue pleinement sur la crédulité de ses personnages, leurs superstitions et préjugés, s'amusant, déjà, à cassé les codes du film de vampire. De fait, on a un côté presque satirique, assez surprenant en lui-même, et loin du moralisme si courant à l'époque. Presque anachronique, quoi. Anachronique aussi, la mise en scène, parce que si le film se paye par moment des allures de cinéma expressionniste, et semble encore coincé dans l'époque du muet, il se permet aussi des travellings et des mouvements d'appareils plutôt cools et pas si courant à son époque. Une sympathique curiosité donc, dont les droits sont malheureusement tombé dans le domaine public, ce qui fait qu'on peut le trouver facilement sur le web, mais dans des versions plutôt dégueulasses, quand ce petit film à redécouvrir mériterait meilleur traitement.