le 20 juil. 2014
Boyhood, chronique d'une désillusion
Ceci n'est pas vraiment une critique, mais je n'ai pas trouvé le bouton "Écrire la chronique d'une désillusion" sur SC. Une question me hante depuis que les lumières se sont rallumées. Comment...
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Documentaire sur les Weavers, un groupe états-unien de folk qui connut une certaine popularité dans les années 1950 avec leur tube "Goodnight Irene" (à relativiser, vu le nombre de notes sur RYM), mais qui reste totalement inconnu en dehors de ces frontières (3 notes tous albums confondus sur SC). À ce titre, le seul intérêt est de l'ordre de la documentation sur une formation qui éclata dans les années 50, blacklistée par le maccarthysme pour leurs sympathies et anciennes affiliations progressistes, pour ressusciter en 1980, trois décennies plus tard, à l'occasion d'une ultime réunion pour un dernier concert au Carnegie Hall. Les quatre membres (Pete Seeger, Lee Hays, Ronnie Gilbert et Fred Hellerman, inconnus au bataillon) étaient en vie lors du tournage de ce docu en 1981, et font le récit de leurs passions, chansons traditionnelles américaines, chants de travail, spirituals et autres ballades politiques. Ça reste très difficile de se passionner pour un groupe de musique dont on ignore tout et dont on ne partage pas le feu sacré — la folk 50s très old school — et au final les péripéties tragiques suite à leur mise au ban ne seront que très peu abordées (rupture de contrat avec leur maison de disques, annulation de leurs show télé ou radio). Ils feront partie des influences de Bob Dylan, et entre autres têtes connues on voit passer Arlo Guthrie qui en dit beaucoup de bien. Format très conventionnel pour un documentaire musical, dont seule une copie VHS de qualité douteuse persiste, qui aurait gagné à approfondir, entre autres, comment ils ont personnellement vécu cette période de censure.
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Créée
le 18 avr. 2025
Critique lue 13 fois
le 20 juil. 2014
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