Blablabla, j’ai trouvé Brendan Fraser touchant, Hong Chau super juste.
Par contre le personnage de Sadie Sink insupportable. Jusqu’au bout je n’ai eu ni pitié, ni compassion, ni attendrissement. Je laisse une porte ouverte à l’éventualité qu’on puisse vraiment devenir comme ça suite à un traumatisme d’abandon parental mais je pense qu’aux tartes dans la gueule que ça mérite.
Pareil, l’amour filial ne m’a pas touchée non plus. Je crois au fait que ça puisse être compliqué pour un père de maintenir un lien avec sa fille quand la séparation avec la mère a été conflictuelle mais cette béatitude dès qu’il est question de sa fille est agaçante. Je pense même que c’est cet amour sans même vraiment la connaître qui fait que la fille a de la difficulté à avoir de l’affect pour lui : s’il l’aime autant sans même la connaître, quelle sincérité y a là-dedans ?
Puis, « j’ai 100 000 $ que je garde pour elle, c’est beau », bah non. C’est là où j’ai trouvé le personnage de Liz beaucoup plus touchant et où j’ai même presque eu mal pour elle. Donner + que la pension c’est bien, mais TOUT ça n’a pas de sens et certainement pas celui de l’amour.
La première scène était pour moi trop volontairement provocante. Evidemment ça m’a mise mal à l’aise et c’était peut-être le but recherché mais j’ai pas compris pourquoi un gars aussi sujet à des crises avec une amie qui peut passer à tout moment prendrait le risque de se faire retrouver la main dans le slibard devant un écran qu’il a du mal à atteindre (ça lui aurait permis de sauver un minimum son honneur avant son dernier souffle).
Assurément ça aurait laissé un bon souvenir à sa fille de savoir qu’il aurait été retrouvé comme ça.
Bref, dans l’ensemble j’ai pas été touchée par le film, juste par le gros lard et celle qui s’échine à l’aider, le côté enfermé dans son appartement et l’obscurité des lieux.
Sans plus.