un torture-porn original et étonnamment misogyne, qui va à coup sûr, en déconcerter plus d'un !
Une décennie après le mémorable May (2002), Lucky McKee nous reviens enfin, aidé du romancier Jack Ketchum (puisque le film est l'adaptation de son propre roman éponyme), avec qui il nous assène, telle une véritable claque, The Woman (2011), un DTV horrifique, psychologique et très politiquement incorrect. On y fait la connaissance d'un avocat, qui sous ses airs de bon père de famille, découvre lors d'une partie de chasse une femme vivant à l'état sauvage. N'hésitant pas un seul instant, il décide de la capturer afin de l'éduquer et de la sociabiliser (en la séquestrant dans son garage !). Cette dernière, cannibale par nature, voit d'un mauvais œil ce qui lui arrive (à vrai dire, on la comprend) et avant même que l'idée nous ait traversé l'esprit, voilà que ce sympathique (en apparence) père de famille décide de mettre à contribution toute sa petite tribu dans sa soit disant respectable mission, à savoir apprivoiser (et donc rendre docile) cette femme des bois. A la distribution, si l'intégralité du casting est composé d'acteurs inconnus du grand public, seule Angela Bettis nous est familière et pour cause, elle tenait le rôle principal du premier long-métrage (culte) de Lucky McKee. C'est donc avec grand plaisir que nous la retrouvons aux côtés de l'épouvantable (mais très performant) Sean Bridgers, dans le rôle du bon père de famille qui va petit à petit dévoiler sa face cachée à la pauvre Pollyanna McIntosh (aux dents acérées). Au final, Lucky McKee nous réserve un torture-porn original et étonnamment misogyne, qui va à coup sûr, en déconcerter plus d'un !
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