Mon Ode à la MILF (ma critique légèrement hétéro-beauf)

Pas grand-chose à dire sur le film. Le milieu du catch est très bien documenté. Et Mickey Rourke est tellement l'incarnation vivante, viscérale de cet "old piece of meat", ce symbole moisi de l'ultra nationalisme des Etats-Unis des 80's, que tout ce qu'a eu à faire le réalisateur, c'est allumer la caméra et filmer à la bonne distance. Ce qu'il fait, sans surprise.
Non, la surprise s'est produite, pour moi, quelques minutes après le début du film: "MéMéMé... Mais je la connais, cette strip-teaseuse un peu défraîchie qui a les seins à l'air...OH PUTAIN! C'est MARISA TOMEI !!!"
Que je mette les choses au clair. Des quelques films des 90's et de cet hilarant épisode de Seinfeld (pléonasme) où je l'avais vu jouer, Marisa Tomei m'avait à l'époque, disons euh, physiquement indifféré. Jusqu'à ce que je la re-croise, 10/15 ans plus tard, jouant la mère adorable de Jonah Hill dans "Cyrus"(1) et j'étais un peu tombé amoureux d'elle. Le même cas de figure s'était présenté il y a quelques mois de ça devant le film franchement moyen d'Alex de la Iglesia, "Un Jour de Chance"(2): SALMA HAYEK! Oh Moman!
Toute ma vie, j'ai été le type qui, à chaque fois qu'on me montrait une actrice/chanteuse/pornstar/cequetuveux suivie de cette phrase définitive "elle est belle/bonne", répondait brièvement "bof". Aucun orgueil mal placé ou prétention d'aucune sorte derrière cette réaction. Juste, les femmes "accessibles", réelles me semblaient bien plus intéressantes. Salma Hayek, notamment dans les films de Robert Rodriguez, ne me faisait aucun effet. Oui oui, même dans la scène de danse d' "Une Nuit en Enfer". Mais là, pendant la séance d' "Un Jour de Chance", impossible de détacher mon regard de la "Selma" dès qu'elle apparaît dans le cadre. Et ce n'est pas une question de physique: Elle reste très habillée pendant tout le film. Alors quoi, bordel?!? C'est quoi, cette attirance pour les milf?
Probablement l'expérience de vie et la maturité acquise leur ont apporté une humilité et une sérénité envers le monde qui transparaît dans une assurance et une confiance en soi réelle, non-agressive, donc délectable.
Quand Marisa Tomei , 44 ans au moment du tournage de "The Wrestler", se risque à un rôle aussi dangereux que celui-ci, avec nudité intégrale et personnage nécessitant une certaine densité de jeux et réussit son coup(contrairement à la pathétique Demi Moore, 13 ans auparavant), elle gagne tout mon respect et toute mon admiration... et peut-être même un petit peu plus...

PS: Je dédie cette critique à la Nicole Kidman post-Eyes Wide Shut.


(1) http://www.senscritique.com/film/Cyrus/437888
(2) http://www.senscritique.com/film/Un_jour_de_chance/374339
RobertJohnson
8
Écrit par

Créée

le 24 avr. 2013

Modifiée

le 29 avr. 2013

Critique lue 581 fois

12 j'aime

7 commentaires

Robert Johnson

Écrit par

Critique lue 581 fois

12
7

D'autres avis sur The Wrestler

The Wrestler
Jambalaya
9

Requiem for a wrestler.

Il aura fallu que Mickey Rourke attende d’être physiquement détruit pour qu’enfin on lui propose le rôle de sa vie. Dans The Wrestler, le playboy sexy de 9 Semaines ½ est presque méconnaissable tant...

le 27 avr. 2013

66 j'aime

11

The Wrestler
Amethyste
8

Sweet Child Of Mine

On reconnait bien la patte d'Aronofsky en regardant ce film. On retrouve le coté un peu torturé des personnages. Un catcheur au moment le plus bas de sa carrière, rejeté par sa fille, qui doit...

le 25 mai 2011

43 j'aime

2

The Wrestler
MrShuffle
9

Critique de The Wrestler par MrShuffle

The Wrestler (Le catcheur pour les anglophobes) est le quatrième film du prétendument génial Darren Aronofsky qui, pour une fois, a réussi un film. Robin Ramzinski, même s'il préfère qu'on l'appelle...

le 29 juil. 2010

24 j'aime

4

Du même critique

Trance
RobertJohnson
7

J'ai bloqué. Quelqu'un peut me raconter ce qui se passe après le "full frontal" de Rosario Dawson ?

Mon cerveau a pas supporté. Déjà, quand juste avant, la scène suggère qu'elle se rase le pubis dans la salle de bain, j'étais tout... M%RTFLHPRYTOJ?ZNZ... mais le fait de LE VOIR, ça m'a... enfin...

le 15 mai 2013

22 j'aime

11

The Social Network
RobertJohnson
10

Fight Club 2: le Pouvoir change de mains, pas de visage...

Que vous aimiez ou pas ce film ne l'empêche pas d'être le film le plus important de notre époque. Et quoi que vous pensiez de Facebook et de son omniprésence, il ne sera jamais qu'un symptôme de...

le 12 nov. 2012

21 j'aime

4

Only God Forgives
RobertJohnson
7

Nicolas Winding Refn réalise désormais des pubs de parfum

Enfin si c'est le cas, "Only God Forgives" fait la promo d'un parfum qui sent la sueur, l'hémoglobine et les sécrétions. Mais j'ai quand même passé une bonne partie du film, pouffant de rire, à...

le 24 mai 2013

18 j'aime

8