Drame allemand ayant reçu un accueil très favorable de la Critique mais sorti un peu anecdotiquement. Faut dire que le sujet est non seulement pas très joyeux mais qu'en plus il a déjà été abordé de nombreuses fois par le cinéma germanophone depuis Fassbinder (les cinéphiles pourraient vous citer plusieurs films ayant un sujet similaire), nous suivons dans ce récit Thomas Brasch, artiste de plume est-allemand aux prises avec ses démons personnels mais aussi avec la dictature socialiste dans le Berlin des années 50 jusqu'à la Chute du Mur. La première demi-heure est plutôt encourageante, avec une légèreté de ton et une certaine liberté dans le traitement de ce sujet austère mais ensuite les failles apparaissent, comme la principale celui du personnage-titre ce Thomas n'amuse guère, agace même puis avec la durée excessive le scénario peine véritablement à encore passionner, cela devient trop prévisible. Dommage car Kleinert sait filmer, pas de doute, il y a des vrais beaux moments de cinéma et le noir et blanc utilisé est clinquant.

YgorParizel
6
Écrit par

Créée

le 15 avr. 2023

Critique lue 38 fois

Ygor Parizel

Écrit par

Critique lue 38 fois

Du même critique

L'Enfant du diable
YgorParizel
9

Critique de L'Enfant du diable par Ygor Parizel

Voilà une belle réussite en matière de maison hantée, un genre codifié et pas évident. La première moitié du film est clairement axée sur des scènes de frissons qui sont simples mais particulièrement...

le 27 oct. 2014

10 j'aime

4

La Nuit américaine
YgorParizel
9

Critique de La Nuit américaine par Ygor Parizel

François Truffaut démontre si le fallait encore l'amour qu'il porte au cinéma (détail drôle c'est qu'il parle d'un film tourné en studio). Les coulisses de cet univers avait rarement été filmé de...

le 22 nov. 2023

9 j'aime

2

Mustang
YgorParizel
10

Critique de Mustang par Ygor Parizel

Il y a vraiment quelque chose dans ce film, c'est non seulement un très bon drame mais également une oeuvre qui devrait être un symbole pour de nombreuses femmes. Le sujet principal n'est pas...

le 28 juil. 2016

8 j'aime