C'est quoi ça ? Un exercice de style ? Un pari avec des copains ? Terry Gilliam semble avoir décidé de confronter sa jeune héroïne Jeliza-Rose à tous les melheurs du monde : elle est délaissée, rejetée, brutalisée, fait elle-mêne des shoots à ses parents, se retrouve orpheline de mère, est trimballée par un père camé bien lourd, est orphéline de père, se retrouve seule en pleine cambrousse, fait ami-ami avec un handicapé mental dont on appred plus tard qu'il a été abusé sexuellement, devient sa petite amie, assiste au pourissement du corps de son père, puis à la transformation de son corps par une taxidermiste complètement jetée... Et j'en passe. Bref c'est gros, c'est lourd, et en plus c'est long. L'amoncellement d'éléments dérangeants contribue uniquement à rendre le tout ridicule. Tout au plus le film est-il sauvé par ses interprètes et ses images sublimes.