Pas le temps de vérifier les incohérences.

Introduction : Un film au potentiel gâché.

Time Out est un film pavé de bonnes intentions tout comme l'enfer d'où sont née les scénariste.

Une histoire relativement captivante malgré l'utilisation d'un fusil visible comme le soleil en été qui m'aura gâcher un moment important de la fin.

En soit le film est plutôt bon. Un bon jeu d'acteur, une tension mesuré et une personnification de l'alignement (D&D) vraiment bien exploiter. On dirais presque une blague d’ailleurs :

C'est l'histoire d'un Chaotique Bon qui se bat contre un Loyal Mauvais et dont le seul protagoniste intéressent est un Loyal Neutre.

Des mécanique assez obsolète comme le syndrome de Stockholm du seul personnage féminin du film ayant plus de 10 lignes de dialogues et l'utilisation de fusil rendent le tout vraiment passable.

Je vous propose donc cette analyse a chaud découpé en 3 axes.

I : Un métrage moralement bon.

Time Out nous présente un monde où l'argent à été remplacer par du temps de vie. La race humaine à été génétiquement modifier pour stopper son vieillissement physique à l'age de 25 ans. Ce qui pourrais être une superbe chose si l'on continuais à vivre normalement. Sauf que passer cet age il ne nous reste qu'une seul année de vie dont on peut voir le compte à rebours en permanence sur son bras. Pour continuer à vivre, il faut gagner du temps. Et pour cela il faut travailler, le gagner à des jeux d'argents, s'en voir offrir par d'autre personne ou le voler.

Évidement, cela représente une vision concrète de ce que le capitalisme à engendrer dans notre société. Si l'on ne peut pas payer son chauffage on tombe malade et nous n'avons pas de quoi nous soigner. Si l'on ne mange pas on meurt. Bref en 100 comme en 1000 sans argent, le temps qu'il nous reste à vivre fond à vue d’œil. Les 1% les plus riches tiennent la vie du reste des 99% du monde entre leurs mains sanglante.

Face a la pauvreté et la survie au jour le jour, le protagoniste décide de mettre en péril tout le système bancaire du pays. Bien sur il à us un coup de pouce de la part du scénario et d'un bol démesuré à une parti de poker afin de commencer sa révolte. Évidement il se trouve qu'il est plus fort physiquement et mentalement que tout ceux qui sont à ses trousses. C'est un héros de cinéma en somme. Proche du Gary Stu sans le coté ''projection de l'auteur'', on peut néanmoins considérer qu'il à acquis ses compétence au prix d'une vie de misère dans des quartiers dangereux à contrario de ses poursuivant ayant sombré dans la décadence bourgeoise.

Son combat est louable. Il est même nécessaire dans une vision moins fantastique de notre univers. Répartition des richesse et anti-système font une très bonne combinaison. Bien sur il faut prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une fiction écrite par un millionnaire si l'on veut pousser l’analyse mais ici nous parlons de cinéma et non de philosophie. Bien qu'étroitement liée je ne désire pas en débattre ici. J'écris ce texte afin d’analyser une œuvre. Pas pour faire l’apologie d'un système de penser (même si je suis anarchiste).

Ce combat du bien contre le mal est sans nuance. Ce qui peut aisément rappeler une cession de JDR.

II : Un scénario de jeu de rôle.

Toute l'histoire de ce film aurais pus être écrite par un Maître du Jeu. Le scénario exposé plus haut est littéralement l'histoire du bien contre le mal. Les personnages principaux ont un comportement type de joueur de Donjon & Dragons.

En effet il faut avoir quelques base sur ce que sont les ''alignement'' afin de savoir à quoi je fait référence mais même sans bases je m'en vais vous expliquer au mieux de quoi je veux parler.

Le protagoniste se soucie des autres en toute circonstance, refusant de tuer, ayant un grand sens moral et fessant preuve d'humanité même contre ses ennemie directe (je parle ici du moment où il à donner de son temps au maître du temps gisant sur le trottoir afin de lui permettre de pouvoir attendre d'être secourue alors qu'il ne lui en restait que très peu).

Il est en rébellion total contre l'ordre établie, cherchant à détruire un système qu'il trouve fondamentalement injuste.

Le protagoniste est l'incarnation parfaite d'un Chaotique Bon.

L'antagoniste de l'histoire ne penses qu'as son amusement et son enrichissement personnel. Il vie dans le système mais ne le dirige pas essayant même de corrompre le maître du temps afin de se donner un avantage sur la situation. Le système lui convient alors il fait avec mais il ne fait aucun doute que si un autre le remplace il trouvera toujours un moyen de continuer ses affaires.

Manipulant absolument tout son entourage (en donnant par exemple 10 ans à sa fille de temps en temps afin qu'elle ne puisse s’extraire de son autorité très longtemps) il porte également une haine farouche à tout autre forme d'être vivant. Je parle ici du moment où il refuse de payer la rançon demandé pour sa fille car cela signifierait donner UNE année à 1000 personne n'ayant qu'une ou deux journée de vie. Il exprime un profond dégout pour ces personne aussi bien au niveau de ses actes que de son faciès.

En sois il représente le rol-play parfait d'un Neutre Mauvais.

Et pour terminer nous avons le Maître du temps.

Ce dernier vie dans un monde qu'il sais avoir ses problème. Il n'aime pas spécialement les gens mais ne les déteste pas non plus. Il ne sert pas les puissant ni le peuple mais uniquement le temps.

Le Maître du temps est un agent ultra déterminé. Suivant les règles qui lui ont été dicté avec une rigueur à toute épreuve, il en oublie même son propre temps à la fin du métrage.

Il respecte l'ordre avent toute autre pensé. Incorruptible, insensible, il est le glaive implacable d'une justice décider par d'autre.

Cela fait de lui un Loyal Neutre exemplaire.

La plus part des œuvre de fiction moderne ont des personnage évolutif et/ou avec des nuances dans leurs comportement apportant une complexité à leur écriture. Ici les protagoniste obéissent à leur alignements peut importe les circonstances.

J'aime véritablement cet alliance d’alignement qui offrent un beau spectacle.

En fait le vrai problème que j'ai avec ce film ce sont les incohérences !

III : In-suspension d'incrédulité.

Un univers de fiction ne peut être pris au sérieux que si il respecte les règles qu'il nous dicte.

La fiction étant par définition un concepts imaginaire, il est impossible de le considérer comme réel. Cependant afin de pouvoir apprécier un film il faut pouvoir accepter que ce que l'on regarde est une représentation d'un monde logique. Pour ce faire, nous autres spéctateurices devons oublier toute les lois régissant notre univers et considérer celle de l’œuvre comme normal. Cela s'appelle la suspension d'incrédulité.

L’exercice semble simple mais il n'en ais rien. Afin de se projeter dans une fiction, notre perception de l'univers doit rester cohérente avec les règles que cette dernière à fixer comme fondamental. Pour ce faire il faut absolument veiller à ce qu'il n'y est aucune incohérences. Ors ce film en est bourré !

Lors de mon visionnage j'ai déjà trouver une dinguerie au bout de 30 minutes de métrage. Souvenez vous dans les premières minutes du film, on nous expose le fonctionnement de l'utilisation du temps convertie en monnaie. Pour ce faire, les personnages de l'incipit se plaignent du prix du café.

Le café coute 4 minutes. Il y à 525960 minutes dans une année de quoi donc acheter 175 320 cafés. Le prix d'un café standard servie dans un restaurant de quartier ne dépasse pas 3€.

Sur cette base on peut donc dire que 1 année vaut 701 280 €.

Là où j'en était, le protagoniste venait de s'acheter une voiture pour 59 ans. Sa voiture aurais donc couté 41 375 520 €.

D'après une rapide recherche Google inversée, cette voiture est une Jaguar Type E zero. Le prix maximum de ce modèle est de 335 000 € soit 41 millions de moins que le prix qu'il l'a acheté.

Même en comptant le fait qu'elle soit décapotable et que le prix a du probablement augmenter avec l'inflation et autre divers aléa économique (au maximum on peut dire que le prix à augmenter jusqu'à être fixé à 400 000 €) , cette voiture à couté 1004 fois plus cher qu'elle n'aurais du.

Vous me direz que je peut tout à fait considérer que le prix des voiture est devenue déraisonnable et que cela ne fait qu'accentuer le fait que les pauvres ne peuvent plus accéder à rien.

Et bien j’vous répondrais que si c'est le cas, la façon de faire est juste immensément maladroite ! La valeur de l'argent est une source de prise de tête constante dans les univers de fiction. Et c'est normal ! Imaginez devoir formater tout le système monétaire selon vos propres paramètre imaginatif. Cela représenterais des semaines voir des mois. Et bien oui. Et c'est justement le travail des scénariste !

Si les voitures sont inaccessible, alors pourquoi ont voient on absolument partout même dans les quartiers pauvres ? Non, ici il ne s’agit de rien d'autre que du manque de rigueur !

Des licences bien plus anciennes comme ''Lors of the Ring'' ont très bien réaliser l'importance de ce genre de détaille alors que la monnaie n'était pas le nœud principal de l'intrigue de leurs films à contrario du métrage qui nous intéresse ici !

Rendez vous compte de la stupidité de la chose ! Cette voiture vaut 10 343 880 café ! A titre de comparaison, un satellite moderne (2023) coutent entre 53,4 et 60,8 millions € à produire.

Le film vous regarde dans les yeux et vous dit que deux voiture de lux (pas la plus cher, ni la plus rapide ou la plus luxueuse hein ! Acheté chez un concessionnaire) valent le prix de la fabrication et de la mise en orbite d'un satellite ?

Autre incohérence :

Le protagoniste à du fuir la zone 4 avec 2h en tout est pour tout sur son compteur. La femme qui l'accompagne possède dans les 10 ans.

A ce stade de l'histoire nous savons qu'il existe un péage entre chaque zone pouvant aller jusqu'à 2 mois (de ce que l'on à vue). Hors quand il dit ne lui rester que quelques minutes il est de retours dans la zone 12. Nous savons que la femme l'accompagnant ne lui à rien donner.

Comment on donc t'ils pus passer tout les péages ? Réponse : C'est magique ; ta gueule !

Je considère que la suspension d'incrédulité est un effort normal pour tout.e spectateurice mais pas comme ça. Que l'univers ais ses propres règles fantastique je veut bien l'intégrer mais je refuse de me faire prendre pour une huitre ! Quand on établie quelque chose dans le scénario il faut le respecter. Sinon la suspension saute.

Quant au reste des problèmes comme ''Pourquoi ne pas juste pirater les capsule de temps'' ou '' D’où vient l’énergie temporel alimentant tout le système'' nous n'en prendrons pas compte. C'est là que joue la suspension d'incrédulité. Ce qui fait que ce film tire largement plus son genre de l'ActionFantastique que de tout autre registre et certainement pas de la Science fiction ! Dans la science fiction, toute lois relative au fictionnelle doivent être expliquer de manière cohérente avec les bases scientifique de l'univers. Ici on explique rien. On prend les lois de l'univers comme acquise et sans possibilité d’explication. Ce qui est normal dans un film Fantastique mais totalement hors de propos dans de la Science Fiction !

Conclusion : Quand un JDR deviens un film.

Ce long métrage est la preuve qu'une campagne de jeu de rôle c'est super fun a jouer mais chiant à regarder. Attention je ne parle pas de plusieurs cession de 6 heures mise bout à bout qui elles représente l'un de mes contenue vidéoludique préféré. Je parle bien du fait de prendre toute une campagne de JDR et de la compresser en un bloc de 2 pauvres heures. Ce qui est particulièrement ironique pour un métrage dont le nœud réside dans le manque de temps.

Des personnages pré-construits, des incohérences propre à la complexité des univers de JDR, deux héros surpuissants contre le reste du monde, une quête de justice, et tout un tas d'autre points développés précédemment font de ce métrage une tentative raté de faire un film avec un jeu de rôle.

Mais est ce pour autant un mauvais film ? Je ne pense pas. Il se laisse regarder avec un intéressement plutôt modéré entrecoupé de moment gênant où l'on casse la suspension d'incrédulité et de fusil mal placé.

Je dirais que ce film se situe dans la moyenne haute de ce qui peut être attendu d'un film de Fantasy. C'est pourquoi je voulais lui attribuer une note de 7 mais le trop grand nombre de problème éthique (la place de la femme entre autre) et d’incohérence font baisser la note. De plus le fait qu'il se définisse comme étant du registre de la Science Fiction me triggered au plus au point. C'est pourquoi je lui donne la note de 5.

Je finirais cette critique en vous disant de vous faire votre propre avis en le regardant au moins une fois. Peut-être une autres avec des amis en soirée comme fond sonore ou pour vous moquer des incohérence autours d'un verre.