La mort aux bourses
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le 20 mai 2016
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Toute offre commerciale répond (en principe) à une demande, en l'occurrence : d'être surpris, ce qui ne saurait arriver réellement dans un rêve, même "lucide" (c'est à dire où on "sait" qu'on rêve), dont chaque élément est issu de notre expérience personnelle ; celle de la société Recall ne fait pas exception.
Voici donc, vingt ans avant Inception (il est même question de rêves imbriqués) et un remake (cauchemardesque quant à lui) un film sur les songes, où ce cher Conan Le Barbare se retrouve perdu dans le futur du Terminator (en gros), tel un body builder en politique.
Ici comme dans une salle de sport ou le bureau du gouverneur de Californie tout est question de dosage (de créatine) : l'action échevelée et le scénario (lui-même travaillé tout en restant compréhensible), le gore et l'humour, les coups de poings dans la tronche et les coups de pieds aux couilles, etc...
Ne manque peut-être à cette recette du blockbuster intemporel que la cerise sur le gâteau : à savoir un thème musical mémorable comme dans The Running Man (pour citer un film avec Schwarzy) ou Robocop (pour en citer un de Verhoeven) pour être parfaitement savoureuse.
Créée
le 1 févr. 2024
Modifiée
le 1 févr. 2024
Critique lue 10 fois
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