Nora (Agathe Bonitzer...une révélation d’excellente actrice), fille d’un ex-collaborateur d’une société financière Serge (Jean-Pierre Bacri 1951- 2021 / 69 ans) devenu chercheur en mathématiques, est embauchée par Barsac (Lambert Wilson...un rôle une fois de plus de dirigeant imbuvable ) mariée à Solveig (Isabelle Huppert). Par expérience, on retrouve les us et coutumes de l’atmosphère pesante et parfois stressante d’une direction financière. La Soeur de Nora, Maya (Julia Faure) mauvaise artiste selon son père Serge et serveuse dans une boite de nuit fricote avec Xavier (Vincent Lacoste). La petite Nora hyper-sérieuse, récolte pas mal de reflexions, d’insinuations et de sous-entendus d’autant que Soveig demeure une énigme dans le relationnel ancien avec Serge complètement désabusé « Qu’est-ce que tu fous là , j’aurais dû te verser du bouillon sur la tête, - C’est dommage, il n’y a pas de bar à frites ! » et limite dépressif et incisif avec Nora « Je ne suis pas assez forte pour les mensonges, on arrête là ! ». Parfois, réfléchir c’est pour les faibles ; L’intérêt de ce film porte sur le sens de l’ambition et de la compétence qui laissent peu de place aux sentiments.