Un petit dernier pour la route ?

Je voulais pas....
Je n'en voulais pas de ce quatrième volet...
ça puait le rat (Mickey bien sur :-p) à des kilomètres, les bandes annonces étaient mauvaises, plates...
Et puis les avis tombent, dithyrambiques, le doute s'installe. La fête du cinéma est là et, à 4 € la place, ça fera moins mal au fesses si c'est du niveau des suites pas terribles Pixarienne.
Et une heure quarante plus tard, le constat est sans appel. Cette suite est excellente, drôle, intelligente, sensible... Bien loin de la frénésie de son prédécesseur, qui était un feu d'artifice permanent, Toy Story 4 touche et décide d'en finir une bonne fois pour toute. Plus rien ne sera comme avant. Le manichéisme des précédents volets disparait et laisse les blessures, les regrets à vif. Terriblement drôle grâce à ces personnages (la bergère, Duke Caboom!) tous bien campés et doublés (même Debouze est nickel dans son rôle, Niney parfait en fourchette) et à de nouvelles situations (même si on reste sur le même canevas que les précédents). La sobriété de ce volet frappe, on sent réellement la fin de quelque chose et quand au final, mazette, il frappe plus violemment que celui du 3 (qui pouvait sembler impossible à dépasser). Rassurant que Pixar avait encore quelque chose à raconter dans cet univers, j'espère du fond du cœur que cette fois ces adieux seront définitif.
En attendant, ce Toy Story 4 est un petit miracle en soi !