Pussy la chatte ! Même avec ta queue j'l'a toucherai pas !!

Classé troisième meilleur film de l’année 1996 par Time Magazine, classé 10ème meilleur film britannique de tous les temps par le British Film Institut, ayant connu un grand succès commercial et critique, le long-métrage Trainspotting a marqué au fer rouge une bonne partie des cinéphiles, pour son sujet bien abordé sur l’évolution d’un groupe de jeunes accro au crack et à l’héroïne. Eh bien ! Je crois que je vais surprendre énormément les fans de ce long-métrage mais je n’ai jamais compris la bonté de cette production. Pour moi, le film ne ressemble à rien, j’ai l’impression d’avoir vu une sorte d’Orange Mécanique sous-exploité, avec un visuel plus statique et insipide. Le sujet de l’addiction de la drogue aurait pu être mieux traité et les conséquences sur le corps humain auraient pu être plus démonstratives, et encore plus en ce qui concerne la difficulté d’un accro à vouloir s’en libérer.


C’est ce que j’attendais surtout de ce film et très franchement, j’en sors avec un avis assez mitigé, où la production semble être une boucle de scènes plus ou moins similaires, s’étalant à l’infini. Je n’ai ni ressenti l'énergie positive dans sa mise en scène, ni aperçu des images choc frappantes, ni remarqué en quoi les personnages avaient bénéficié d’une écriture remarquable, comme je l’ai pu entendre maintes fois. Pour moi, toute la production est une platitude affligeante, nerveuse et calamiteuse. Après 20 minutes de visionnage, j’en avais déjà marre, tellement que ce film est une lourdeur pénible. Néanmoins, je reconnais qu’il n'y a pas mal de points positifs à prendre en considération.


Tout d’abord, on peut constater que le casting est composé d’acteurs admirables et sincères dans la peau de leurs personnages, en particulier Ewan McGregor qui peut nous surprendre par un jeu d’acteur simple mais efficace, dans pratiquement toutes les scènes où son personnage intervient. Ce dernier est connecté à tout le reste du casting, avec une manière forte et éblouissante pour résumer une évolution étonnante de son protagoniste, dans un contexte difficultueux tel qu'une période de crise économique. En plus de cette présence brillante, la tentation et l’épanouissement que la drogue peut procurer à ses consommateurs sont très bien exprimées, par des plans aux couleurs significatives et scabreuses.


Et j’ajoute que la bande originale est grandiose à entendre, elle dégage une énergie très motivante pour s’en laisser envahir. Le seul dernier point positif que je peux encore évoquer, c’est l’humour froid qui est bien trouvé dans la plupart des scènes dans lesquelles elle se fait sentir, ça casse admirablement l’image d’un sujet inquiétant et la transforme en quelque chose de positive et engageante. Malheureusement, cela ne m’a pas suffi, c’est assez pauvre en situation, le sujet aurait pu avoir un meilleur traitement dans son scénario et l’ensemble m’a laissé de marbre. Et je n'ai pas apprécie cette vision sur l'addiction de substances illégales, c'est un sujet trop basique pour que je puisse y adhérer. Film que j’ai vite oublié, dès la fin de son visionnage. 4/10



Le monde change. La musique change. Les drogues changent. Même les hommes et les femmes changent. Dans 1000 ans, il n'y aura ni mec, ni nana. Que des branleurs.


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le 16 nov. 2018

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LeTigre

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