« Transformers » était une daube, et pourtant, alors que ce « Transformers 2 : la Revanche » (oulala, ça fait peur) passait pour être encore plus nul, je m'y suis frotté. Et je ne pensais pas cela possible, mais pourtant : cette suite est effectivement encore plus pourrave que le premier épisode. Michael Bay s'amuse, fait tout exploser, ne fait pas pas de plan de plus d'une demie-seconde et ne s'empêtre pas d'un scénario qui eût sans doute gêné le spectateur moyen. C'est long, harassant, stupide et cela se termine en Égypte pour un affrontement « hénaurme » avec des robots gentils, des robots méchants, l'armée et les héros. Paradoxalement, les moments qui m'ont le moins déplu sont finalement ceux se déroulant à l'université, (relativement) loin du bruit et de la fureur engendrées par ce réalisateur autrefois efficace, devenu insupportable depuis sa soudaine passion pour les jouets Hasbro. Un calvaire.