De belles séquences visuelles même si le scénario est pas un chef d'oeuvre

Après deux épisodes réussit, Micheal Bay nous offre ici un troisième film vraiment époustouflant, qui jette à tout bout de champ. Même si le second volet reçu des avis mitigés, celui ci dépasse nos espérances en proposant une invasion spectaculaires des Decepticons, ennemis jures de nos chers Autobots, plus en forme que jamais. Cette fois ci, les choses sont de grandes envergures. Il ne s'agit plus des États-Unis mais du monde entier. Et si ce que l'on croyait était un mensonge ? C'est que laisse penser le synopsis de ce troisième et dernier volet de la trilogie de Micheal Bay. En effet, si la mission Apollo 11, était un leurre et que le but principal de cette expédition sur la Lune en cachait bien plus ? C'est dans cette optique qu'Erhen Kruger, le scénariste de cet épisode a écrit son histoire.

Légèrement faible sur le plan scénaristique, Michael Bay ne recherche pas dans la complexité ou dans la finesse comparé aux deux premiers films. Même si l'histoire se perd a certains moments du film ce qu'il reconnaît, il sait ce qu'on attend pour ce genre de film. Les scènes de cascades, de bataille sont impressionnantes et comble ce vide. C'est sur que le scénario détient une grande place dans les blockbusters mais le but pour le réalisateur est de nous en mettre plein la vue. Le fil rouge du docteur Mamour ne sert a rien du tout, son personnage n'était pas nécessaire mais bon, ça ajoute une star de plus tout comme la présence de John Malcovich qui se fait vite longue et déplaisante, le personnage n'a rien de sensationnel et devient vite lourd. Encore une fois un acteur qui veut entrer à tout prix dans la saga mais qui au final n'apporte rien du tout au film.

Mais il faut quand même avouer que le reste du film est très impressionnant et nous laisse sans voix. L'invasion des Decepticons sur la Terre est franchement très bien mise en scène. Les scènes de combats sont époustouflantes et les acteurs se donnent à fond pour nous offrir un spectacle ravissant. Malheureusement pour cet épisode, bye bye la sulfureuse Megan Fox qui s'est faite virée pendant le tournage et bonjour a la sexy Rosie Huntington qui campe la jolie minette qui se fait capturer par les méchants. Il va s'en dire que sa présence au générique permet au film de changer de décor au lieu de rester dans l'amour de jeunesse avec la belle Mickaela. C'est sur, il est plus facile de le dire aujourd'hui mais si Megan ne s'était pas fait virer les choses auraient pu être différentes et conclure comme il se doit la storyline avec Sam, mais bon on ne refera pas ce qui s'est passe.

Le principal, c'est se concentrer sur l'évolution dans ce troisième épisode. Sam est désormais un homme qui à eu la reconnaissance nationale et tente par dessus tout de trouver un emploi, comme un homme normal. Mais l'on remarque bien vite qu'il à plus d'assurance, plus de vivacité que dans les premiers films. Le personnage de Carly, sa nouvelle petite amie dégage quelque chose que Megan Fox ne dégageait pas. Le scénario est plus ouvert et plus aéré avec cette présence féminine qu'auparavant. On sent l’héroïsme, l'amour, bref des petites choses que le distingue de Transformers 1 et 2.

En conclusion, La face cachée de la Lune conclut bien la trilogie de Micheal Bay qui se termine par des explosions ici et la, des cascades à en pleuvoir, des effets spéciaux incroyablement bien réussit. Se rattrapant par son aspect visuel , cet épisode manque cruellement de développent au niveau des personnages et des intrigues de chacun. On passe tout de même un très bon moment à suivre ces nouvelles aventures, ce nouveau stade dans la guerre entre robots, que l'on retrouvera avec grand plaisir le 29 Juin 2014, une nouvelle fois sous la caméra de Micheal Bay.