Extinction d'une licence !

Déçu ! Déçu ! Déçu ! Déçu ! Bon je m'arrête là parce que sinon je pourrais continuer longtemps. Franchement, j'étais enthousiasmé par la première heure ou plutôt première demi-heure. Nouvelle histoire qui rappelle la précédente sans être identique. L'intrigue est différente, après l'attaque de "Chicago'", les humains n'ont plus confiance et chassent les aliens (ami ou ennemi). Le scénario tient la route (du moins au début) en faisant le lien avec la précédente trilogie. Ce nouveau héros n'est plus un amoureux transit un peu benêt mais un père voulant protéger sa famille. Donc où est problème car l'action à la "Mickael Bay" est toujours présente et toujours aussi grandiose (explosions, vaisseaux extra-terrestres, voiture-robots ou camion). Enfin bref un film Transformers quoi ! Et bien c'est le reste qui pêche. Au bout de 40 min, on commence à voir plusieurs incohérences ou dérapages de production. Par où commencer, par le placement produit par exemple, sans déconner, je n'ai rien contre d'habitude et je trouve plutôt ça drôle de le chercher, en plus c'est claire que pour de grosses productions avoir des financements supplémentaires, c'est vitale mais dans ce film c'est abusé. Il ne se cache plus et l’intègre même aux dialogues alors que ça ne sert à rien. En prenant un exemple, un perso parle de son smart-phone en précisant la marque et on en même temps un plan sur l'objet pour moi pas de problème. Mais dans celui-ci, après une course poursuite avec une voiture de rallye où le logo du sponsor est bien visible ("Red bull" pour le préciser), le pilote précise dans une conversation que sa voiture est son seul bien et que tout son argent a été placé dedans et il précise qu'il a un sponsor "Red bull", tout en sortant une canette du produit de son sac qui ne servira pas à autre chose pour le reste du film. Il faudra ajouter les pauses assez longues pendant des dialogues ou des combats avec gros plans plus cadrés sur l'arrière plan que sur les protagonistes pour montrer, "Chevrolet", "Goodyear" et consort. On passe aux faux raccord, comme les divers tenus couvrant la jolie plastique de la pin-up du film. Elle en change au moins 3 fois alors qu'ils n'ont pas de valises ou de sacs pour ces vêtements comme pour son maquillage, elle change de vernis à ongle comme par magie (surement parce qu’elle se fais ch....!). Les figurants aussi disparaissent par magie ou par astuces, c'est plus simples que de montrer des centaines de cadavres puis il y a certains personnages qui changent de personnalité ou de mentalité car la situation s'y prête. Il y a aussi les personnages qui ne sont pas du tout original et qui on été créé par flemme des auteurs ou scénaristes (comme le PDG de KSI qui ressemble à une caricature de "Steve JOB" ou le méchant de la CIA qui est le super agent secret pris dans les films genre "Jason BOURNE", etc ....). Avec ce film, Mr. BAY m'a dégouté de son style, jusqu'à maintenant je le défendais en argumentant que malgré une débauche d'effets visuels et la faiblesse du jeux d'acteurs, on avait un certain attachement aux personnages et que les thèmes de fond n'étaient pas si mal (qu'est ce qui fait de nous des humains, jusqu'où peut-on aller pour défendre une cause juste, doit-on se sacrifier pour des êtres qui ignore ou ne nous accepte pas), je trouvais toujours des choses positives. Mais avec ce spot publicitaire de 2h40, saupoudré de blagues au rabais et d'effets visuels prévisibles et déjà vu, il n'arrivera même pas à faire vendre les produits "HASBRO".