Toujours mieux que le 3...
Voilà un film où il m’aura fallu beaucoup de temps avant de me décider à le regarder. Il faut dire que j’ai tellement été déçu par l’horrible Transformers : La Face cachée de la Lune.
Et voir que ce nouvel opus allait se passer de Shia LeBeouf et les autres acteurs de la première trilogie, n’avait fait que rajouter à mon boycott du film. Mais il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis, et les commentaires de certains proches m’ont incité à me laisser tenter.
Le film se déroule quatre ans après les événements tragiques du troisième volet. Les Transformers ne sont plus les bienvenus sur Terre, que ce soient les Decepticons comme les Autobots. Optimus Prime et les siens étant traqués afin d’être tués et détruits par des hommes du gouvernement américain et une sorte de chasseur de prime transformers, vouant une certaine rancœur envers Optimus cela dit au passage.
Mais cette chasse aux sorcières cachent quelque chose d’autre, puisque le gouvernement, à travers l’agent Harold Attinger (Kelsey Grammer) a passé un accord avec Joshua Joyce (l’excellentissime Stanley Tucci) afin d’utiliser les carcasses des Transformers extraterrestres afin de créer leurs propres Transformers !
Et c’est dans cette macabre guerre de l’ombre que nous faisons connaissance avec Cade Yeager, inventeur looser mais plein de bonne volonté (Mark Wahlberg), sa charmante fille Tessa (Nicola Peltz) et son pilote de petit copain Shane Dyson (Jack Reynor). Le souci c’est que la première rencontre entre Cade et Shane se fait en plein combat entre Optimus (réparé par Cade) et les hommes d’Attinger. Et Cade pensait jusqu’alors que sa fille ne voyait aucun garçon, comme il le lui avait ordonné, mais il se prend alors en pleine tronche les quatre vérités de sa fille Tessa.
Et malgré eux, ces personnages vont se retrouver mêler à un combat qui n’est pas le leur, mais sur lequel, leur moral et leur façon de voir la vie vont influer !
Au niveau des effets spéciaux, Michael Bay est égal à lui-même et cela pète et explose de tous les côté. A en devenir un peu brouillon. Comme pour les personnages, nous avons le droit à de nouveaux robots autour d’Optimus. Des robots qu’on essaie de bien nous vendre mais qui ne valent pas les anciens, surtout au niveau du caractère.
De bons personnages, je n’aime pas Mark Wahlberg, mais il offre une bonne prestation tout comme Nicola Peltz dans le rôle de sa fille. Le duo père/fille rend très bien. La palme revenant à Stanley Tucci, toujours aussi excellent.
On pourrait donc parler d’un bon nouveau départ, mais c’est sans compter sur la surenchère, les Transformers dino ne servent à rien… et la longueur, j’ai cru que le film avait duré quatre heures !!! Beaucoup trop de longues scènes, de scènes inutiles. Un vrai préjudice au film.
Bref, le film est loin d’être la purge que j’attendais et tout aussi loin de la médiocrité du troisième volet. Si l’histoire est plaisante, les personnages amusants, les effets spéciaux nous en mettent plein la vue, le film est beaucoup trop long (je me suis carrément endormi) et est loin du niveau des deux premiers opus que j’avais tant aimé. Mais pour finir sur une bonne note, on sent que la franchise peut repartir.