Ballade sous un crâne

Bonjour.

Deux hommes à la recherche d'une femme.

Une femme leur apparaît qui cherche une orchidée.

Rapidement on se demande si ce n'est pas là la femme qu'ils cherchent.

Puis vient le moment où toute l'histoire (qui n'en est pas une) semble tenir à bâtons rompus dans la seule tête de cette même femme et de ses fantasmes ou plus simplement suivant la fantaisie de son imagination. Comme un dialogue entre deux femmes qui imaginent à loisir entre elles un jeu de scènes décousues à agencer en un patchwork qui tenterait de faire sens, sans idée préconçue d'aboutir à ce qui, pour nous, ressemblerait à un scénario.

Tout le film est tissé autour de personnages qui cherchent énigmatiquement un sens à une histoire dont ils sont tous acteurs et auteurs. Une courte image pour éclairer ce long errement : un tour de passe passe avec un jeu de cartes dans l'ambiance amicale d'un café accueillant et bonenfant. Souriant.

C'est tout ce que je retiens de ce qui ressemble à une rêverie en boucle de plus de quatre heures bien longues, même si on peut aimer avoir un peu voyagé à peu de frais à la fois dans un pays et dans la tête d'une femme ou de plusieurs femmes dont on peut imaginer leur(s) possible(s) lieu(x) géographique(s), sans que cela ait la moindre importance.

On sort un peu sonné et sur sa faim d'un périple flottant en boucle, sans cris ni chuchotements, sans bruits ni déchirements ne signifiant rien... Qu'est-ce qu'on était venu faire dans cette galère ?