Tron - L'Héritage par pbdh
J'avais un vague souvenir de Tron, dans ma tête c'était épuré et assez inventif... J'ai eu en Héritage totalement l'inverse et ça fait mal ;)
(on passe le début début) Le jeune padawan Sam Flynn réussit à pénétrer dans la Grille 15 ans après la disparition inexpliquée de son père. Il se retrouve du temps du pain et des jeux de l'Empire Romain mais dans une version repeinte en noir et en combinaisons de latex. À la tête de l'empire, le double virtuel de son père, Clu, en toge orange alangui dans ses canapés.
Après avoir lancé des disques et fait une compèt' de char, Sam est mené par une belle déesse à la frange de travers à son père, adepte de la zen attitude et de l'abnégation pieds nus. Là, forcément il pète un câble parce que visiblement ce mode de vie ne lui a pas servi à grand chose et décide de se bouger pour les faire ressortir en femme et hommes libres.
Vous l'aurez compris avec mon magnifique résumé, le scénario est sans prétention mais sans intérêt, et il nous pond des dialogues de type "You gotta believe me" et "He's my son".
Je mets quand même 5. MAIS POURQUOI ??
Parce que je me suis sentie toute gamine devant, hypnotisée par des couleurs, des effets spéciaux et une bande-son épileptique (soulignée par un moment bien cliché avec les Daft Punk). Donc en fait je me suis fait chier pendant le film (et je ne suis pas la seule parmi mes petits camarades de visionnage) mais j'ai trouvé ça bêtement spectaculaire.
À déguster et à oublier sans autre forme de procès.