En 1987, le déjà mature Timothy Dalton va jouer son premier James Bond The Living Daylights. On retrouve ici l'ambiance guerre froide typique de l'oeuvre de Ian Fleming. Les séquences spectaculaires s'accumulent : La scène de l'affrontement entre Bond et Necros dans l'avion cargo, un des meilleurs prégénériques de la saga au rocher de Gibraltar, Bond sautant d'un avion en jeep , faisant de la luge en violoncelle , la course poursuite avec l'Aston Martin sur un lac gelé... Ici, on retrouve la dernière soundtrack de l'excellent John Barry puis la sublime chanson "The Living Daylights", interprétée par le groupe norvégien A-ha. C'est le retour aux fondamentaux de la guerre froide dans la première partie. James Bond va même devenir une sorte de super moudjahidin, libérateur afghan , comme dans le troisième volet un peu cliché de Rambo. On voyage à Vienne, Tanger, dans un Afghanistan en pleine guerre opposant des moudjahidines à l'URSS .John Glen donne du rythme à son film et instaure de la tension tout le long. Ce film a réalisé l'un des scores les plus faibles de la franchise au box office à l'époque( à peine 1,9 millions d'entrées en France ). Ce fut sûrement du au changement d'acteur dans le rôle de James Bond . La séquence se déroulant à la fête foraine à Vienne est une de celle que je préfère. C'est un bon exemple pour illustrer le ton du film. Superbement réalisée,elle permet à Timothy Dalton de montrer tout le registre de son talent, passant d'une émotion à l'autre. C'est une scène où la romance entre Bond et Maryam D'Abo prend forme, où la menace s’intensifie, le tout dans une atmosphère magique. A l'époque, la production James Bond choisit Timothy Dalton ,qui avait auparavant refusé ce même rôle en 1968 pour Au service secret de sa Majesté, car il se trouvait trop jeune pour ce rôle. Pour la cinquième fois, on retrouve John Glen derrière la caméra et il nous offre un véritable voyage. Pure réussite , ce James Bond s'avère un beau relancement pour la saga.

pasteque68
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le 11 déc. 2019

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