Cela n'envisage rien de bon pour la suite....

Enfin ! Mes amis, aujourd'hui est un grand jour...On l'attendait depuis plus de 10 ans...Ce bon vieux Roger Moore se retrouve au placard, il était temps !
J'étais presque emplit d'émotion en sachant que j'allais découvrir le visage d'un nouveau 007, d'un nouvel agent plein de charisme et de courage, Timothy Dalton sera-t-il ce James que j'attendais?
1987, John Glen, qui a pris la série en main depuis "For your eyes only", nous remet le couvert avec "The living Daylights". Pour une fois (depuis bien longtemps) on a affaire a un prégénérique de qualité ! Sans surprise, certes, mais pas trop "what the fuck" si vous voyez ce que je veux dire. Cependant, mon dieu que le générique dégouline de kitsch...J'ai l'impression de regarder le même depuis 10 ans de film, mais celui là était particulièrement mauvais je trouve...Soit ! Cela ne m'empêchera pas d'apprécier la suite! Place à l'action!
Donc en gros, 007 est envoyé protéger un gradé russe, le général Koskov, que son propre gouvernement tente d'assassiner, celui-ci leur fournit des informations capitales sur la stratégie anti-espionnage russe. Un plan massif d'assassinat d'espions est mis en oeuvre. Or 007 a des doutes quand à la fiabilité du général Koslov, ce qui l'amènera de la Tchécoslovaquie en Afghanistan en passant par l'Algérie.
Un scénario plus que prometteur, hélas bien mal enrobé...

Tout d'abord, Timothy Dalton n'est pas un bon James Bond. Oui c'est direct mais vrai selon moi. Roger Moore m'a presque manqué en regardant les pitoyables représentations de son précurseur ! Il vide, creux, plat dans son jeu d'acteur, je le trouve terriblement niais dans ses expressions et bien trop sentimentale pour un 007. Maryam D'Abo n'arrange rien, pire encore. Les "méchants", si on peut les qualifier de tels, ne sont pas charismatiques pour un sou. Koskov (Jeroen Krabbé) et Whitaker (Joe Don Baker) sont caricaturés à souhait et paraissent trop gentillets pour incarner un vrai méchant (Christopher Walken était parfait dans "A view to a kill"). Il n'y a que Necros (le sous fifre de Koskov et agent du KGB) qui hausse le niveau.
Je me suis ennuyé pendant environ les 3/4 du film, seuls les scènes en Afghanistan m'ont surpris, je dois le reconnaître, elles sont particulièrement bien faite, d'où ma note qui remonte à 5.

Selon moi, le gros problème de ce film est son casting raté ainsi que son déroulement lent et peu rythmé. Un premier essai échoué pour Timothy Dalton...Ce qui n'envisage rien de bon pour "License to kill".