Bons Baisers de Russie 2

Voici le dernier BOND digne de ce nom avant longtemps. D'ailleurs c'est le dernier à être inspiré de l’œuvre originale de Fleming. Les suivants (presque tous mauvais) sont réalisés d'après des scénarios originaux (enfin, originaux...). Depuis 1973, Roger Moore nous avait habitué à des facéties plus ou moins ridicules. Seuls Vivre et laisser mourir, L'Espion qui m'aimait et Rien que pour vos yeux sont de vraies réussites. Dès Moonraker en 1979, le personnage devint ce qu'il n'était pas dans l’œuvre de Fleming : un super héros infaillible à qui rien ne peut arriver et qui traverse les épreuves sans la moindre égratignure (genre superman).
Avec Timothy Dalton (comme avec George Lazenby en 1969) le personnage est devenu plus humain, moins gadgétisé et en proie au doute. Alors forcément le contraste entre ce nouveau Bond et le pitre dépeint par Roger Moore depuis 14 ans, n'a pas plu à tout le monde. Résultat après un second film (pas si raté que ça) sous les traits de l'agent secret, Dalton a jeté l'éponge. Et la production officielle est revenue à la caricature en engageant Pierce Brosnan, genre de sous Roger Moore, pour créer les pires films de la série.
Avec Daniel Craig, on est revenu à un personnage proche de celui campé par Dalton, ce qui ne pouvait être que positif.