Taper sur Twilight pour taper sur Twilight ne sert à rien et consiste surtout à se faire mousser dans les milieux autorisés. Il n’empêche qu’on est heureux de voir la fin de la saga.
Qu’on soit clair tout de suite : Breaking Dawn Part II n’est pas un mauvais film. Par contre, c’est un condensé des quatre premiers films et cela commence à faire beaucoup après près de 8 heures. On vend une guerre qui n’arrivera que lors des dernières minutes et pour un payoff vraiment léger. Bill Condon parvient à faire passer son envie de faire un film pour les fans, rempli de fan service pas forcément détestable. Or, le néophyte ou le spectateur neutre ne peut que s’ennuyer en attendant cette dernière demi-heure qu’on tease depuis le début de la saga, ce dénouement de la guerre entre les Volturi et les Cullen (plus le film avance, moins elle a de raisons d’arriver). On retrouve cependant un supporting cast vraiment sympathique, que ce soient Lee Pace, Rami Malek ou le toujours affable Wendell Pierce qui passent au détour d’une ou deux scènes, tandis que le casting principal est toujours aussi fade. Fades comme les CGI, sans doute entravés par le rating PG-13 du film, qui sont toujours aussi laids.
Au final, Breaking Dawn Part II ne peut pas se ranger avec l’abominable troisième opus, ni avec les bons deux premiers. Il y avait matière pour ne faire qu’un gros film au lieu de deux opus un peu malades. Dommage.