Divertissant et parfois abrutissant, le film devrait ravir les amateurs du genre.

La guerre au Vietnam fait rage et le Capitaine Harlow, véritable psychopathe en puissance, ne se gêne pas pour mener une guerre à son image, quitte à massacrer des innocents. Mais le Sergent Salvatore Maggio (un béret vert) voit tout cela d’un mauvais œil et ne compte pas rester les bras croisés sans rien faire. Accusé de subordination en s’opposant à Harlow, une guerre insidieuse commence à naître entre les deux hommes. Maggio parvient à s’échapper dans la jungle hostile mais se retrouve livré à lui-même face aux vietcongs et aux soldats d’Harlow. Il devra tout mettre en œuvre pour parvenir à rejoindre la frontière avec le Laos s’il veut pouvoir s’en sortir vivant.


Les italiens continus d’inonder le marché de la vidéo comme ils l’avaient fait avec les innombrables films post-apocalyptique low-cost version Mad Max (1979). En pleine vague de la "Rambosploitation", bien avant Striker (1987) d’Enzo G. Castellari & Strike Commando 1 & 2 (1987/1989) de Bruno Mattei, c’était au tour d’Antonio Margheriti (Chair pour Frankenstein - 1974), réalisé sous le pseudonyme d’Anthony M. Dawson, de s’y atteler en le réalisant aux Philippines (comme le feront ses compatriotes quelques années plus tard).


Il faut bien l’avouer, je me suis fait piéger par la jaquette VHS mensongère de chez Canal Video qui indiquait que le film mettait en scène un certain "Rando" (histoire de bien tromper le spectateur avec le célèbre "Rambo"). Pourtant, des ersatz de Rambo, cela à bien existé, notamment dans The Intruder (1985) avec "Rambu" (ou "Sambo"), dans la version coquine Ramb-Ohh! (1986) avec "Rambox" ou encore Strike Commando (1987) avec "Ramson". Donc il était parfaitement plausible qu’un "Rando" puisse exister. En fin de compte, dans le film, le héros s’appelle tout simplement Salvatore Maggio et n’a rien avoir ni de près ni de loin avec Rambo.


Passé cette déconvenue, que faut-il retenir de cet énième rip-off de Rambo ? La seule originalité réside dans le fait que le film montre les horreurs de la guerre et les exactions commises par les deux camps (aussi bien vietnamien qu’américain). Le film est scindé en deux parties, si la première s’avère passablement divertissante, heureusement que la seconde fait le job avec Maggio (ou le pseudo "Rando") qui tente de fuir ses assaillants, avec une course-poursuite dans la jungle entre lui et le Capitaine.


Ultime Combat (1983), aussi appelé "Mission vers l'enfer" est à ne pas confondre avec Ultime combat (1987) de David A. Prior. Au final, on se retrouve face à une Série B qui ne révolutionne pas le genre, dans la droite lignée des nombreuses productions transalpines du même acabit. Divertissant et parfois abrutissant, mais qui devrait ravir les amateurs du genre.


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Film vu dans le cadre d’une thématique « Rambosploitation »

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le 30 avr. 2021

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RENGER

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