Le balcon dans le vide.

Le film démarrait pourtant bien ; un agent immobilier croise une de ses collègues, dont il se rend compte qu'elle a été son amour d'enfance en Algérie, avant la guerre ne les sépare des décennies plus tôt.
Sa rencontre va briser ses certitudes, et il va vite se rendre compte, malgré qu'il soit déjà en couple, qu'il est encore attaché à son amour de jeunesse.

Il n'est pas aidé par une Marie-Josée Croze dont on devine très vite la nature de son personnage, et par le fait qu'il repose sur une révélation, divulguée par Claudia Cardinale, qu'on voyait venir à des kilomètres, et qui va en quelque sorte relancer le film, mais trop tardivement.
Jean Dujardin, dans un contre-emploi, y est très bien, mais il est vraiment seul, quand ce n'est pas Sandrine Kiberlain, qui ne sert à rien, ou Jean-François Balmer qui a l'air de s'ennuyer, dans des décors qui semblent vieillots, et une photographie elle aussi moche, comme si on était dans la tête du personnage de Dujardin.

Pour en revenir au titre, le balcon sur la mer représenterait les souvenirs d'enfance, où on a de nombreux flash-back en Algérie entre les enfants, avant que la guerre ne les sépare.
Disons que le film tient bien sur ses 40 premières minutes, mais une fois le secret éventé, il s'écroule comme un château de cartes.