De la liberté de voir ailleurs.

Deuxième film réalisé par Jean-Pierre Mocky, celui-ci traite du désir qui s'étiole dans un couple. L'homme sent qu'il aime encore sa femme, mais il n'a plus le désir de lui faire l'amour, ce qui étonne cette dernière. Alors, pour éviter la séparation, il va décider que chacun aille voir de son côté, tout en rester ensemble, afin de raviver la flamme.

Le sujet est audacieux pour l'année 1960, à savoir que le sexe fait aussi partie de la vie de couple, et que sans ça, tout peut foutre le camp. Les deux acteurs principaux, Jean Kosta (qui est un peintre débauché à Montparnasse), et Juliette Mayniel sont très justes, au contraire d'un Francis Blanche qui en fait des caisses, il joue le patron du mari, et lui n'hésite pas vraiment à aller voir ailleurs.
Après, il faut dire qu'une fois le sujet posé, on se repose (c'est le cas de le dire), avec un final plutôt gonflé, répondant ainsi au désir interdit.

Quelque part, le film se veut contemporain de son époque, où vivre avec quelqu'un n'est plus forcément pour toute la vie, avec des scènes au lit plutôt osées, mais il est dommage qu'au bout d'un moment, tout ça tourne en rond.