le 15 févr. 2020
Freud, ce religieux
Bien qu'imparfait ce premier film de Manele Labidi est néanmoins réussi. L'humour qui s'en dégage n'a pas déclenché chez moi d'irrésistibles fous rires hormis cette scène où l'un des personnages se...
Mise à jour de l'application et du site. On vous en dit plus ici.
Un grand nombre de films tunisiens de ces derniers mois (tous ?) évoquent un même thème, plus ou moins mis au premier plan, celui de l'évolution de la société dans l'après printemps arabe. Un divan à Tunis est en plein dans cette mouvance, avec un sujet idéal pour cette radiographie instantanée : l'arrivée d'une psychanalyste dans la capitale du pays qui va rencontrer un échantillon plus ou moins représentatif de tunisiens. C'est le prisme de la comédie qu'a choisi Manele Labidi et elle a eu mille fois raison car son film est drôle et intelligent, multipliant les saynètes avec des patients plus ou moins impatients et étranges, et évoquant par ailleurs les nombreuses tracasseries administratives que doit affronter l'héroïne du film pour que son cabinet ait une existence légale (sous-entendu : les lourdeurs, privilèges et prévarications n'ont pas disparu après la chute de Ben Ali). Un divan à Tunis ne se prive pas de se moquer au passage du machisme ambiant, toujours vif, en montrant comment les femmes le combattent avec un certain génie. Très à l'aise dans son rôle de psychanalyste fraîchement débarquée de Paris, la merveilleuse Golshifteh Farahani fait souffler un vent de liberté et de provocation madrée dans une société encore bien confite dans un fonctionnement désuet.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Vus à l'Arras Film Festival 2019, Au fil(m) de 2020 et Les meilleurs films de 2020
Créée
le 15 nov. 2019
Critique lue 2.7K fois
le 15 févr. 2020
Bien qu'imparfait ce premier film de Manele Labidi est néanmoins réussi. L'humour qui s'en dégage n'a pas déclenché chez moi d'irrésistibles fous rires hormis cette scène où l'un des personnages se...
le 19 févr. 2020
Pour son premier long-métrage, la réalisatrice tunisienne Manèle Labidi Labbé tente de dresser un portrait de la situation politique et sociale de son pays, en abordant le prisme de l’humour, de la...
le 7 févr. 2020
Elle n’est pas voilée. Elle n’est pas mariée. Elle fume en public, importune Freud qui, le temps d’une virée en voiture, a troqué sa chéchia contre son sérieux d’antan. Selma est une psychanalyste...
le 28 mai 2023
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...
le 25 août 2021
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 sept. 2021
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique