Une histoire étonnante et drôle grâce à un humour noir bien présent...

Harold Ramis (Mafia Blues - 1999) réalise avec Un Jour sans fin (1993), une comédie fantastique mettant en scène un présentateur météo blasé, prétentieux, imbu de lui-même et aigri. Ce dernier doit couvrir un évènement qui ne lui tient pas à cœur et qu’il trouve futile, c’est "Le jour de la marmotte" (le "Groundhog Day"), un événement célébré en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur (début février), une fête qui permettrait de savoir si oui ou non l’hiver sera rude (en fonction de la fameuse marmotte).


L’originalité du film, est que le personnage principal va être victime d’une "boucle temporelle", à savoir qu’il se retrouve bloqué dans le temps, obligé de revivre inlassablement et jour après jour, la même journée, avec son lot de rencontres et tout ce qui s’ensuit. Ce dernier comprendra finalement que pour arrêter ce manège incessant, il faudra qu’il trouve un sens à sa vie et un épanouissement personnel.


Passant par plusieurs stades, allant de la comédie au fantastique, du drame à la romance, Harold Ramis a mis sur pied une séduisante et hilarante comédie, magnifiquement portée par un très beau tandem, à savoir Bill Murray & Andie MacDowell. Une histoire étonnante et drôle grâce à un humour noir bien présent


(Bill Murray en pleine dépression, essayant toute sorte de mises à mort pour échapper à son destin inéluctable)


. Cependant, force est de constater que le film accuse tout de même quelques longueurs liées à pas mal de situations répétitives.


A noter que ce film est très largement inspiré du téléfilm 12 h 01, prisonnier du temps (1993), lui-même adapté du roman éponyme de Richard A. Lupoff (pour rappel, un procès avait été intenté contre la Columbia Pictures par le réalisateur et l’écrivain).


(critique rédigée en 2012, réactualisée en 2020)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


« C’est lamentable ! Voilà mille péquenauds qui se caillent les miches pour vénérer une saloperie de rat ! Quelle foutaise ! Dans le temps, le jour de la marmotte avait encore un sens, on envoyait illico la marmotte à la marmite ! Bande d’hypocrites ! C’est scandaleux ! »


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RENGER

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