Oeuvre sociale Mexicaine, le film de Rodrigo Plá ne plaira probablement pas aux réfractaires de ce genre cinématographique. L'histoire prend cependant une tournure inattendue quand le propos sociale sec et réaliste côtoie le thriller.
Filmé tout en retenu, le metteur en scène dépeint avec un minimum de répliques tout un systéme de santé (et humain) défaillant. Tout passe par les non-dits et le hors champs, la mise en scéne y est remarquable. Cela permet au spectateur de prendre part à la réflexion sans n'être que le vulgaire éleve de la morale du réalisateur. Ses allures de thriller fait également naître un suspense que le genre n'offre pas souvent.
Le ton du long-métrage reste cependant trop froid pour emporter totalement, mais son traitement narratif et visuel ainsi que Jana Raluy (son excellente interpréte principale) et sa courte durée font de Un monstre à mille visages une oeuvre sociale plus intéressante que la moyenne.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2016
Créée
le 5 avr. 2016
Critique lue 242 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Un Monstre à mille têtes
Le cinéaste mexicain Rodrigo Pla s'est fait connaître avec La zona, film sans concessions sur le clivage riches/pauvres et la manière dont les premiers se "protègent" des seconds. Avec Un monstre à...
le 10 déc. 2016
1 j'aime
UN MONSTRE A MILLE TETES (14,6) (Rodrigo Pla, MEX, 2016, 74min) : Ce drame médical pertinent nous plonge dans le destin de Sonia Bonet épouse désespérée luttant pour obtenir le traitement auprès de...
Par
le 26 sept. 2016
1 j'aime
Le cinéma latino-américain local a souvent du mal à se frayer un chemin marquant dans les salles françaises. Et pour cause : dernièrement, nous avons pu voir certains films comme Paulina ou notre...
Par
le 13 août 2016
1 j'aime
Du même critique
Le soleil. Une réception mondaine. Romain Duris (Georges) en charlatan fabuleux. Des bourgeois crédules. Une rencontre. Viriginie Efira (Camille) et l'élégance élancée d'une colombe. Puis une danse...
le 7 janv. 2022
26 j'aime
6
C'est une sensation inhabituelle qui naît au générique de fin de Ma Loute quelque part entre la poésie tragique et l'incompréhension totale. Toute la séance durant, le ressenti n'a de cesse...
le 13 mai 2016
23 j'aime
2
On est d'accord, on la viole pas ? Non, non... Non on la viole ou non on la viole pas ? Non, non on la viole pas ! clin d’œil... Non, on la viole pas. ... Non, mais je parle du viol cool, le viol...
le 1 avr. 2017
20 j'aime
21
