Le blockbuster à la française de la semaine est Un Peuple et son Roi. Pas désagréable à regarder même pour un profane de cette période qu'au final je suis, grâce à un éclairage agréable, qu'il soit lumineux ou instructif. C'est un peu une séance de relaxation, quand bien même on y parlerait de meurtres de masse, et de la mort d'un roi comme les autres accusé des pires crimes (contre l'humanité), comme ça, parce que ça fait cool. En revanche, on repassera pour l'explication exhaustive des forces en présence et de leurs moyens véritables et des jeux de pouvoir, tout juste effleurés en faisant apparaître Robespierre, Marat, Danton et en citant les Girondins. A qui sont les soldats, comment se font-ils obéir, qui organise l'Insurrection (le peuple est armé et a même des canons), etc.
En bref, même si je suis allé fumer deux fois, le film ne m'a pas déplu, car j'y ai senti dès le titre une certaine nostalgie de la royauté, sentimentalement. En effet, dans un monde idéal, je serais pour une "tyrannie" éclairée, mais l'époque du libéralisme mondial met toutes ces questions en second plan de toute façon.
Un divertissement visuel pour historiens, qui verront les figures qu'ils connaissent si bien et si mal à la fois s'animer devant leurs yeux ébahis.