On rentre dans le vif du sujet sans préambule, ce qui n'est pas plus mal. La montée en angoisse est linéaire et efficace, très classique en fait, plus le temps passe, pire est la situation. Pas de surprise dans la narration, une fois les personnages connus, on sait qui va y passer le premier (le "comique"), on se demande simplement jusqu'à quand Vincent Cassel va tenir. Ici, tout est un peu pompé à droite, à gauche. On reconnait rapidement l’ambiance et l'atmosphère étouffante de Alien, le 8ème passager. Un zeste d'Abyss dans la descente vers le fond, sauf que les créatures ne sont pas du tout les mêmes. Un brin de pacific rim pour la fin décevante et un peu ridicule avec un monstre gigantesque. Bof, tout cela n'est pas super emballant, c'est juste bien emballé.
Les "petits" monstres sont assez réussis, dégueux à souhait, ils me font penser, pour ceux qui connaissent, aux monstres de jeu vidéo "London Hellgate", ceux-là qui se projetaient à travers vous, les bras et les jambes pendantes.
Un film à garder sous le pouce, à regarder quand vraiment, vous n'avez rien de mieux à faire. Dispensable.