le 25 juin 2021
Brillant mais nauséeux
Difficile et aucune envie de sauver ce film aux propos nauséeux. Suivre des pervers est une chose, faire du spectateur des voyeurs et des complices en est une autre. Pour le côté SM et bondage, la...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Difficile et aucune envie de sauver ce film aux propos nauséeux. Suivre des pervers est une chose, faire du spectateur des voyeurs et des complices en est une autre. Pour le côté SM et bondage, la panoplie est complète avec un seul angle de vue, juste la torture et la perversion allant jusqu’à la nécrophilie et la pédophilie heureusement seulement que suggérée. Avec l’arrivée de couple de suicidés, le film aurait pu accéder au tragique en s’interrogeant sur les les liens entre amour, haine, souffrance et mort. Malheureusement Akiko dans son délire ne répond que par un rire bêta. Et le propos que la femme n’accède qu’au statut marital qu’en étant objet torturée, me laisse pantois.
Les acteurs sont bons : Naomi Tani dans son délire de plaisir-souffrance, Terumi Azuma (Kaoru) par son amour absolu, Nagatoshi Sakamoto (Kunisada) dans sa perversité assumée. Plans, cadres, bande-son, rythme sont excellents et la scène du double viol est un modèle du genre. Le scénario est signé par l’expérimenté Yôzô Tanaka (Fleur secrète mais aussi Tokyo Blues).
Bref, un film profondément dérangeant en raison du caractère brillant et pervers de Konuma.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Roman Porno de la Nikkatsu (1971-1988) en vostfr
Créée
le 25 juin 2021
Critique lue 242 fois
le 25 juin 2021
Difficile et aucune envie de sauver ce film aux propos nauséeux. Suivre des pervers est une chose, faire du spectateur des voyeurs et des complices en est une autre. Pour le côté SM et bondage, la...
le 14 déc. 2020
Étonnant la production cinématographique érotique nipponne. La pratique du kinbaku-bi (bondage japonais) y est souvent présente. Ce qui nous parait comme des déviances est omniprésent dans...
le 7 août 2017
Je continue ma découverte de Masaru Konuma avec ce film hallucinant, génialissime mais tellement dérangeant, qui repousse toutes les limites en terme de représentation de sexualité déviante, tout en...
le 12 avr. 2023
Plus je fréquente les films de Kazunari Takeda, plus j’apprécie le réalisateur et le regard tendre qu’il pose sur des gens « normaux » emplis de leurs certitudes et de leurs contradictions. Cette...
le 7 nov. 2021
Contient des spoilers Le film avait tout pour me déplaire : le piercing sur les seins à l’aiguille n°8 filmé de gros plan (un peu plastique le sein) et le club privé de richards oisifs pour qui une...
le 21 juin 2021
Ce Roman Porno a plusieurs degrés de lecture. Le classique : les scènes chaudes qui ne manquent pas : orgies saphiques, masturbation téléphonique, viol lesbien etc… Le sociologique : Si l’inceste est...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique