Vu à la cinémathèque française
Nathalie Baye incarne une prof en plein doute sur son activité.
Lyon est filmée de manière très particulière, presque comme un personnage à part entière.
Tout d'abord, Tavernier choisit de filmer la ville avec une caméra à l'épaule, ce qui donne un aspect documentaire et naturel à l'image. On voit ainsi les rues, les immeubles, les monuments de Lyon tels qu'ils étaient dans la vie de tous les jours début 80, sans artifice.
Ensuite, Tavernier accorde une grande importance aux sons de la ville, qu'il enregistre de manière très précise. On entend ainsi le bruit des voitures, des oiseaux, des tramways, des passants, ce qui renforce l'immersion dans l'ambiance de la ville.
Enfin, Tavernier joue avec les contrastes entre les quartiers de Lyon, en montrant tour à tour le vieux Lyon et ses ruelles pittoresques, le centre-ville et ses grandes artères commerçantes, ou encore les quartiers populaires en périphérie.
Un film que l’on peut voir avec les enfants (il y a juste une toute petite scène olé olé mais rien de trash - Tavernier est un réalisateur subtil!)
J’ai été émue de retrouver la voix et le jeu de Galabru et Noiret.