le 27 avr. 2019
Émilie, mon amour
J'avoue que si j'ai prêté au départ attention à « Une vie après », c'est presque exclusivement pour la présence d’Émilie Dequenne, assurément l'une des mes actrices contemporaines...
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Ce film devait être un drame : il sombre dans le pathos de bazar avec ces deux couples dont l'amour est victime de l'usure du temps, à moins qu'ils ne sachent pas très bien l'un et l'autre ce qu'ils veulent, ce qu'ils attendent de la vie...
D'un bout à l'autre, ça sonne aussi faux qu'un carillon au sommet d'une mosquée : le ratage est total...
La faute aux trois mains qui sont (ou aurtaient dû ?) au scénario : je n'ai pas une seule seconde réussi à avoir de l'empathie pour ces gugusses ni entrer dans le jeu. C'est aussi palpitant à déguster que des frites cuites au four, et l'histoire est mal ficelée, sans dynamisme, et pleurniichard d'un bout à l'autre.
Dépressifs, malheureux en amour, s'abstenir à tout prix.
Ce scénario ressemble à un brouillon, désordonné, impersonnel et inintéressant : pas surprenant, il a été écrit à trois mains et présente autant d'originalité qu'un resto gastronomme qui mettrait à sa carte un burger.
Pathétiquement monotone voire morbide.
Bonjour tristesse mollassonne. On sent que meubler les 96 mn a dû être laborieux car on croit les plans ajoutés au fil d'une inspiration qui a manqué... Comme le mec largué par sa femme qui impose une chanson dépressive aux clients d'un restaurant qui n'y peuvent rien et espéraient sûrement une soirée moins glaciale : à leur place, je me serais fait rembourser.
Dès lors, les acteurs ne peuvent faire de miracle...
Emilie Dequenne peine à convaincre : elle joue toujours de la même manière et ne surprend décidément pas. Frédéric Pierrot lui, en rajoute des tonnes : trop. Il a pourtant curieusement bénéficié d'une médaille en chocolat à La Rochelle... C'est encore Maryline Canto (la commissaire d'Alex Hugo) qui tire le mieux son épingle du jeu et a bien du mérite à entrer dans un personnage aux contours mal dessinés par le script.
La musique est comme le reste :quelconque.
Ce restaurant-là ne glanera pas d'étoiles au Michelin ! J'aimais encore mieux "La cuisine au beurre"
Arte le 29.03.2019- le 19.05.2021-
Créée
le 21 mai 2021
Critique lue 450 fois
le 27 avr. 2019
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