"On n'est pas censés survivre à nos enfants" : cette phrase que prononce la patronne du restaurant (Camryn Mannheim) est un peu la clé de ce film autour de laquelle est bâti le scénario.
Ceci étant dit, j'ai deux appréciations de ce film conduisant à deux notes différentes .
D'une part, le film a de forts relents de ''l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux'' avec le même type de personnages même si l'argument est très différent. Mais c'est un peu comme revivre quelque chose qu'on a beaucoup aimé dans laquelle on retrouve un peu les mêmes repères avec un Redford un peu plus ''vieux'' mais tout aussi désespéré : comme c'est quand même moins puissant que le film de 1998 réalisé par Redford, ça ne dépassera pas 7.
D'autre part, le scénario est plus que prévisible ainsi que les personnages et leur évolution ; Redford fait du Redford et Freeman du Freeman. Face à ces deux mastodontes de la côte, Jennifer Lopez ne m'a pas vraiment convaincu et son jeu m'a paru un peu téléphoné. La présence de l'ours aurait mérité d'être creusée. Oui, scénario et histoire sont un peu quelconques. La note aurait du mal à franchir 4.
Par ailleurs, je ne connais pas très bien Lasse Hallström (j'ai dû voir "mes vies de chien" dont je n'ai pas gardé un grand souvenir), je ne sais donc pas comment situer ce film dans sa filmographie. Laissons-lui le bénéfice de mon ignorance.
Mais, les paysages de la Colombie Britannique au Canada sont superbes (l'action est supposée se passer au Wyoming, mais ce n'est pas grave...), c'est accompagné d'une musique un peu planante bien agréable ; les personnages sont plutôt attachants. Il y a de beaux et bons sentiments. Il fait bon vivre là malgré l'ours et les petits voyous à l'abri de notre société de fous. En définitive, j'ai passé un bon moment à revoir ce film, alors la note finale sera 7.