Le Carnage attendu est là ! (no spoil)

Le titre était annonciateur, suite de l'étron cinématographique de Ruben Fleitcher, ce Venom 2 a tout les attributs pour recevoir un Razzie Awards, voire même d'être élevé au rang de nanar de la décennie ou même du 21ème siècle.
Andy Serkis, derrière la caméra, nous démontre à 1h30 (de quoi faire un bon nombre d'entrées par jour), qu'il n'est pas à sa place ici. Les acteurs surjouent lorsqu'ils ne se demande pas ce qu'ils font là.
Lorsqu' Eddie Brock, joué par Tom Hardy, discute avec le symbiote en face à face, on voit clairement qu'il parle dans le vide tellement les "regards" ne se croisent pas.
Et je vous en passe sur l'aspect technique: rien ne va.
Pour ce qui est du scénario... du quoi ? On vous jète vite fait dès le départ, une vague excuse pour créer les origines de Cletus Cassady, campé par Woody Harrelson, sa rencontre avec notre anti-héros, ainsi qu'une autre relation. Dans la catégorie, tout mon storyboard et scénario reposent sur un brouillon écrit sur une serviette de table lors d'un brainstorming réalisé au resto: on est au top !
Les blagues tombent régulièrement à l'eau, le seul truc qui tient la route habituellement dans ce genre de film.

Seuls points positifs: Il y a deux ou trois plans de Carnage qui rendent bien, des scènes d'action moins brouillon que dans le premier et un petit "dessin animé". Pour le reste, hum...

Conclusion: comme son prédécesseur, Venom Let there be Carnage, sera un franc succès au box office, preuve que le grand public amateur de super héros aime bouffer de la merde sans modération.